La relève fait partie des préoccupations du propriétaire d'agence de voyage québécois du 21e siècle. Comment attirer les jeunes vers ce métier que les masses perçoivent encore comme sans avenir ?
En entrevue avec Travel Weekly le grand patron de Virtuoso, Matthew Upchurch, partage l'expérience de Virtuoso dans sa quête de nouveaux talents, entamée il y a 11 ans. Il se souvient qu'à l'époque un sondage révélait que moins de 15 % des agents de voyages américains auraient recommandé le métier d'agent de voyages à des amis ou à des membres de leur famille. Un constat « pathétique». Or, explique-t-il, durant les deux dernières années, il a vu un nombre record de nouveaux arrivants et de jeunes se joindre à la profession et devenir rapidement d'excellents producteurs.
« Ce n'est pas une question d'avoir la passion des voyages, mais plutôt d'avoir une passion pour les gens et une passion de servir les gens», analyse-t-il.
Matthew UpchurchIl évoque la mission d'entreprise de Virtuoso, adoptée il y a 11 ans: « utiliser le réseau Virtuoso pour augmenter les revenus et l'enrichissement personnel des conseillers en voyages sur le terrain ». Une mission d'entreprise questionnée à l'époque par les membres du réseau:
« Est-ce vraiment de tes affaires de nous dire combien nous devons payer nos conseillers ? » Ce à quoi il répondait : « Si nous ne sommes pas capable de faire de cette profession une carrière que nous pouvons recommander avec confiance à nos enfants et à nos amis, si nous ne sommes pas capables d'être quelque chose qui peut concurrencer d'autres professions, si nous ne faisons pas ça, que va-t-il se passer ? »
Une fois la nouvelle mission d'entreprise mise en priorité par Virtuoso, la réflexion et les échanges d'idée entre membres ont fait leur chemin.
Il en résulte notamment une approche différente . « Nous ne demandons pas ' voulez-vous devenir agent de voyage ?'. Nous sommes dans le business du ' lifestyle' . Nous gérons la ressource non renouvelable qui a la plus haute valeur: le temps libre consacré aux loisirs.»
Une approche qui a donné des résultats au lendemain de la crise financière, lorsque les agents de voyages se sont interrogés sur leur futur, raconte-t-il.
« Nous avons repositionné la valeur de nos conseillers auprès des consommateurs en leur disant essentiellement que nous sommes les gens qui sont en charge de gérer leurs moments les plus précieux. Cela nous a bien positionnés auprès des consommateurs mais ce que nous n'avions pas prévu c'est à quel point ça agissait comme un soutien moral pour nos conseillers, maintenant en mesure de se dire « mon travail ne consiste pas à réserver des voyages, je suis la personne qui s'assure que ce couple va avoir les meilleurs souvenirs de toute une vie » .
(Avec Travel Weekly)
En entrevue avec Travel Weekly le grand patron de Virtuoso, Matthew Upchurch, partage l'expérience de Virtuoso dans sa quête de nouveaux talents, entamée il y a 11 ans. Il se souvient qu'à l'époque un sondage révélait que moins de 15 % des agents de voyages américains auraient recommandé le métier d'agent de voyages à des amis ou à des membres de leur famille. Un constat « pathétique». Or, explique-t-il, durant les deux dernières années, il a vu un nombre record de nouveaux arrivants et de jeunes se joindre à la profession et devenir rapidement d'excellents producteurs.
« Ce n'est pas une question d'avoir la passion des voyages, mais plutôt d'avoir une passion pour les gens et une passion de servir les gens», analyse-t-il.
Matthew UpchurchIl évoque la mission d'entreprise de Virtuoso, adoptée il y a 11 ans: « utiliser le réseau Virtuoso pour augmenter les revenus et l'enrichissement personnel des conseillers en voyages sur le terrain ». Une mission d'entreprise questionnée à l'époque par les membres du réseau:
« Est-ce vraiment de tes affaires de nous dire combien nous devons payer nos conseillers ? » Ce à quoi il répondait : « Si nous ne sommes pas capable de faire de cette profession une carrière que nous pouvons recommander avec confiance à nos enfants et à nos amis, si nous ne sommes pas capables d'être quelque chose qui peut concurrencer d'autres professions, si nous ne faisons pas ça, que va-t-il se passer ? »
Une fois la nouvelle mission d'entreprise mise en priorité par Virtuoso, la réflexion et les échanges d'idée entre membres ont fait leur chemin.
Il en résulte notamment une approche différente . « Nous ne demandons pas ' voulez-vous devenir agent de voyage ?'. Nous sommes dans le business du ' lifestyle' . Nous gérons la ressource non renouvelable qui a la plus haute valeur: le temps libre consacré aux loisirs.»
Une approche qui a donné des résultats au lendemain de la crise financière, lorsque les agents de voyages se sont interrogés sur leur futur, raconte-t-il.
« Nous avons repositionné la valeur de nos conseillers auprès des consommateurs en leur disant essentiellement que nous sommes les gens qui sont en charge de gérer leurs moments les plus précieux. Cela nous a bien positionnés auprès des consommateurs mais ce que nous n'avions pas prévu c'est à quel point ça agissait comme un soutien moral pour nos conseillers, maintenant en mesure de se dire « mon travail ne consiste pas à réserver des voyages, je suis la personne qui s'assure que ce couple va avoir les meilleurs souvenirs de toute une vie » .
(Avec Travel Weekly)