Simplicité et élégance : Porter Airlines arrive en ville !

« C’est formidable, vous êtes les premiers Montréalais à faire l’expérience de Porter Airlines », s’exclamait ce jeudi matin (6 décembre) le PDG de Porter Airlines, Robert Deluce.

Medias et représentants du transporteur, de Bombardier et de Aéroports de Montréal étaient en effet conviés à un vol d'essai à bord du fameux Bombardier Q-400 qu'exploitera Porter à partir du 11 décembre sur Montréal - Toronto.

« Nous sommes convaincus que la simplicité est porteuse c’est pourquoi nous proposons
Un service, simple , direct, élégant avec un service à bord hors pair, » déclarait James Morrisson, le Président. Une affirmation qui colle bien avec la réalité comme nous avons pu le constater à l’occasion d’un vol d’une heure au dessus des Laurentides.

Le Bombardier Q400, avec un Q comme dans « Quiet » est en quelque sorte le nec plus ultra des avions turbopropulsés. Plus de 150 de ces appareils sont déjà en opération dans le monde notamment chez des transporteurs prestigieux comme Lufthansa et Japan Airlines. Les exemplaires de Porter sont configurés à 70 sièges sur une possibilité de 78.

Question confort, le pitch très généreux entre les sièges fera rapidement oublier leur phobie des « petits avions » à ceux qui disent qu'ils n’ « aiment pas » les avions à hélice. Qui plus est, un vol Montréal – Toronto avec Porter prend sensiblement le même temps, un peu moins qu’une heure, qu’un jet, assure James Morrisson. Une enquête de la CBC réalisée à Ottawa, mesurait le temps que cela prenait pour arriver à une même réunion à Toronto selon que l’on voyageait avec Porter ou avec un transporteur utilisant des jets. James Morrisson confirme le voyageur sur porter est arrivé ½ heure avant le début de la réunion, et l’autre, 20 minutes en retard.

Le transporteur assure que en moyenne, les passagers de Porter peuvent s’attendre à économiser 2 heures de temps comparé aux autre transporteurs sur un aller retour Montréal – Toronto. Revenant sur le confort, il est surprenant de constater que le Q-400 est plus silencieux qu’un jet. Pour ceux qui aiment regarder le paysage, par le hublot, il n’y a aucune obstruction visuelle, les ailes étant installées au dessus du fuselage, comme c’est toujours le cas pour les avions à atterrissage et à décollage court.

Robert Deluce parlait d’élégance et d’un retour à l’époque des débuts de l’aviation commerciale , alors que prendre l’avion c’était le luxe d’un petit nombre de privilégiés.
Porter Airlines réussit bien à nous ramener à cette époque très glamour avec beaucoup de raffinement et d’attention au détail. La qualité du cuir des sièges, l’agencement des couleurs dans les tons de beiges et de gris et l’uniforme impeccable et très "sixties" des agents de bord dégagent une atmosphère chaleureuse et feutrée.

La clientèle d’affaire devrait apprécier, à condition bien sûr qu’à ce service de très haut de gamme s’allie une fiabilité sans faille en ce qui a trait surtout aux atterrissages et décollage de l’aéroport des Îles, la pierre angulaire de toute l’opération. "Des nouveaux équipements I.L.S. ont été installés et l'aéroport des Îles est dès lors aussi fiable que celui de Pearson en ce qui concerne les conditions météorologiques." assure James Morrisson.

Porter Airlines déploie à cet aéroport de centre ville, des équipements neufs et un éventail de services qui raviront les voyageurs d’affaire. Wifi gratuit, enregistrement et embarquement rapide, et surtout, machine à Expresso !

Un nouveau joueur à surveiller de près sur le triangle YUL-YTO-YOW.
Nous y reviendrons