Les surcharges carburant imposées par les transporteurs aériens se retrouvent systématiquement dans la colonne " non commissionnable", une situation qui irrite la profession au Québec et partout dans le monde. Or, le rachat, cette semaine, du transporteur australien Qantas, a incité les agents de voyages australiens à s'adresser vendredi dernier aux tribunaux, pour réclamer les commissions dont les transporteurs les ont privés en traitant les surcharges de carburant comme des frais non commissionnables.
Du coup, selon le quotidien australien the age, les compagnies aériennes à travers le monde jettent maintenant un regard inquièt sur une demande en recours collectif de 80 Millions AUS$ déposée par des agents de voyages australiens contre six transporteurs internationaux.
Les agents australiens reprochent aux transporteurs de les avoir privés de 80 millions AUS$ de commissions et d'avoir enfreint le "Trade Parctices Act" en traitant les surcharges de carburant comme une taxe séparée au lieu de les inclure dans le prix des billets d'avion.
Si le recours collectif déposé par plus de 1450 agents contre Qantas, Air New Zealand, British Airways , Cathay Pacific , Singapore Airlines et Malaysian Airlines s'avère être un succès, d'autres transporteurs internationaux pourraient faire face à des recours de plusieurs centaines de millions de dollars.
" Ce n'est qu'au nom des agents de voyages australiens, mais c'est observé très attentivement à l'étranger" déclare Steven Lewis, du bureau d'avocats Slater and Gordon, qui s'occupe de la demande.
"Si le recours est un succès ici, j'anticipe que les agents de voyages à travers le monde déposerons des demandes similaires. Les agents de voyages au plan mondial font face aux mêmes problèmes - ils sont sous-payés pour le travail qu'ils effectuent au nom des compagnies aériennes."
Les agents de voyages ont vendu 85% des 16.9 milliards AUS$ dépensés en Australie en billets d'avions internationaux entre 2004 et 2005. Ils sont engagés dans une bataille avec les transporteurs aériens au sujet des commissions depuis le jour où les surcharges carburant ont été introduites en 2004 comme mesure temporaire pour réagir aux augmentations du prix du carburant.
Qantas, qui a réalisé des profits nets de 480 millions AUS$ en 2005 a d'abord introduit une surcharge de 15 AUS$ par segment pour un vol Sydney - Londres, mais aujourd'hui, la surcharge est de 340 AUS$ pour un aller-retour sur cette même route.
Me Lewis expliqu que la demande avait été déposée à la cour fédérale de Sydney vendredi dernier dans l'espoir que Qantas, qui pourrait avoir à en supporter une part de 50 millions AUS$, puisse la régler, avant sa prise de contrôle imminente.
Aucune compagnies aériennes n'a voulu commenter la cause, mais Qantas a cependant indiqué qu'elle examinait les documents.
Me Lewis trouve " ridicule" que les compagnies aériennes puisse prétendre que les surcharges de carburant ne font pas partie du prix d'un billet d'avion.
"Prétendre que le carburant ne fait pas partie du coût d'un billet d'avion c'est comme dire que le salaire des pilotes devrait être chargé séparément ," ajoute-t-il.
Des analystes de l'industrie estiment que plus ces surcharges restent en place longtemps et plus elles sont du domaine des frais courants plutôt que du domaine des mesures temporaires.
"Le prix des billets d'avions reflète les coûts d'opération du transporteur aérien et ces coûts d'opération incluent, de toute évidence,le coût du carburant," conclut un analyste.
Du coup, selon le quotidien australien the age, les compagnies aériennes à travers le monde jettent maintenant un regard inquièt sur une demande en recours collectif de 80 Millions AUS$ déposée par des agents de voyages australiens contre six transporteurs internationaux.
Les agents australiens reprochent aux transporteurs de les avoir privés de 80 millions AUS$ de commissions et d'avoir enfreint le "Trade Parctices Act" en traitant les surcharges de carburant comme une taxe séparée au lieu de les inclure dans le prix des billets d'avion.
Si le recours collectif déposé par plus de 1450 agents contre Qantas, Air New Zealand, British Airways , Cathay Pacific , Singapore Airlines et Malaysian Airlines s'avère être un succès, d'autres transporteurs internationaux pourraient faire face à des recours de plusieurs centaines de millions de dollars.
" Ce n'est qu'au nom des agents de voyages australiens, mais c'est observé très attentivement à l'étranger" déclare Steven Lewis, du bureau d'avocats Slater and Gordon, qui s'occupe de la demande.
"Si le recours est un succès ici, j'anticipe que les agents de voyages à travers le monde déposerons des demandes similaires. Les agents de voyages au plan mondial font face aux mêmes problèmes - ils sont sous-payés pour le travail qu'ils effectuent au nom des compagnies aériennes."
Les agents de voyages ont vendu 85% des 16.9 milliards AUS$ dépensés en Australie en billets d'avions internationaux entre 2004 et 2005. Ils sont engagés dans une bataille avec les transporteurs aériens au sujet des commissions depuis le jour où les surcharges carburant ont été introduites en 2004 comme mesure temporaire pour réagir aux augmentations du prix du carburant.
Qantas, qui a réalisé des profits nets de 480 millions AUS$ en 2005 a d'abord introduit une surcharge de 15 AUS$ par segment pour un vol Sydney - Londres, mais aujourd'hui, la surcharge est de 340 AUS$ pour un aller-retour sur cette même route.
Me Lewis expliqu que la demande avait été déposée à la cour fédérale de Sydney vendredi dernier dans l'espoir que Qantas, qui pourrait avoir à en supporter une part de 50 millions AUS$, puisse la régler, avant sa prise de contrôle imminente.
Aucune compagnies aériennes n'a voulu commenter la cause, mais Qantas a cependant indiqué qu'elle examinait les documents.
Me Lewis trouve " ridicule" que les compagnies aériennes puisse prétendre que les surcharges de carburant ne font pas partie du prix d'un billet d'avion.
"Prétendre que le carburant ne fait pas partie du coût d'un billet d'avion c'est comme dire que le salaire des pilotes devrait être chargé séparément ," ajoute-t-il.
Des analystes de l'industrie estiment que plus ces surcharges restent en place longtemps et plus elles sont du domaine des frais courants plutôt que du domaine des mesures temporaires.
"Le prix des billets d'avions reflète les coûts d'opération du transporteur aérien et ces coûts d'opération incluent, de toute évidence,le coût du carburant," conclut un analyste.