Selon des documents obtenus par le Globe and Mail, Le président de Porter Airlines, Robert Deluce aurait reçu 20 millions $ du gouvernement fédéral pour créer sa nouvelle compagnie aérienne. Rappelons que la construction d'un pont reliant Toronto à l'aéroport des Îles avait été projetée puis annulée en 2003 par le gouvernement fédéral à la demande de la ville de Toronto.
Le pont aurait coûté 20 millions$ à construire mais la décision de ne pas le construire devait s'avérer bien plus onéreuse: 35 millions $ !
Une somme qui selon le Globe and Mail a été versée à 3 entreprises "lésées" par la décision d'abandonner le projet, dont Regco, propriété de Robert Deluce, qui aurait reçu 20 millions $.
Le quotidien torontois révèle qu'une note de service du 11 novembre 2004 illustre clairement que la volonté derrière les généreuses compensations fédérales était d'assurer la création d'une entreprise aérienne qui permettrait à l'autorité portuaire de Toronto, propriétaire de l'aéroport, de retrouver sa santé financière.
Selon Radio Canada, l'entente stipulait que près de la moitié de l'argent remis à Robert Deluce devait être investie sur le site de l'aéroport des îles, une clause inhabituelle qui semble destinée à contourner la Loi maritime du Canada, qui interdit au gouvernement d'investir dans les agences portuaires fédérales. Les 11 millions restants ont été octroyés à Robert Deluce en guise de compensation après l'abandon de la construction du pont, même si aucun chiffre n'est fourni pour justifier l'ampleur des pertes.
Le gouvernement fédéral a également versé 5 millions de dollars à Aecon Construction, en dépit du fait que le contrat pour la construction du pont, conclu avec l'autorité portuaire, était conditionnel à l'obtention de toutes les autorisations fédérales nécessaires. Or, lors de l'abandon du projet, toutes les autorisations n'avaient pas encore été obtenues, rapporte Radio Canada. Aecon n'avait donc aucun recours possible.
Stolport Corp., un locataire de l'aéroport, a de son côté obtenu 1,8 million. L'entreprise avait accepté de démolir un terminal abandonné pour permettre l'érection du pont. Lorsque le projet est tombé à l'eau, Stolport a obtenu une subvention pour reconstruire le terminal.
L'autorité portuaire de Toronto demeure l'organisme qui a le plus bénéficié de la générosité du gouvernement. L'agence fédérale a obtenu 7,8 millions en coûts irrécupérables et pour des pertes de profit.
Porter Airlines a maintenant obtenu toutes les approbations de Transport Canada et devrait commencer à transporter ses premiers passagers plus tard cet automne.
(Source Globe and Mail et SRC)
Le pont aurait coûté 20 millions$ à construire mais la décision de ne pas le construire devait s'avérer bien plus onéreuse: 35 millions $ !
Une somme qui selon le Globe and Mail a été versée à 3 entreprises "lésées" par la décision d'abandonner le projet, dont Regco, propriété de Robert Deluce, qui aurait reçu 20 millions $.
Le quotidien torontois révèle qu'une note de service du 11 novembre 2004 illustre clairement que la volonté derrière les généreuses compensations fédérales était d'assurer la création d'une entreprise aérienne qui permettrait à l'autorité portuaire de Toronto, propriétaire de l'aéroport, de retrouver sa santé financière.
Selon Radio Canada, l'entente stipulait que près de la moitié de l'argent remis à Robert Deluce devait être investie sur le site de l'aéroport des îles, une clause inhabituelle qui semble destinée à contourner la Loi maritime du Canada, qui interdit au gouvernement d'investir dans les agences portuaires fédérales. Les 11 millions restants ont été octroyés à Robert Deluce en guise de compensation après l'abandon de la construction du pont, même si aucun chiffre n'est fourni pour justifier l'ampleur des pertes.
Le gouvernement fédéral a également versé 5 millions de dollars à Aecon Construction, en dépit du fait que le contrat pour la construction du pont, conclu avec l'autorité portuaire, était conditionnel à l'obtention de toutes les autorisations fédérales nécessaires. Or, lors de l'abandon du projet, toutes les autorisations n'avaient pas encore été obtenues, rapporte Radio Canada. Aecon n'avait donc aucun recours possible.
Stolport Corp., un locataire de l'aéroport, a de son côté obtenu 1,8 million. L'entreprise avait accepté de démolir un terminal abandonné pour permettre l'érection du pont. Lorsque le projet est tombé à l'eau, Stolport a obtenu une subvention pour reconstruire le terminal.
L'autorité portuaire de Toronto demeure l'organisme qui a le plus bénéficié de la générosité du gouvernement. L'agence fédérale a obtenu 7,8 millions en coûts irrécupérables et pour des pertes de profit.
Porter Airlines a maintenant obtenu toutes les approbations de Transport Canada et devrait commencer à transporter ses premiers passagers plus tard cet automne.
(Source Globe and Mail et SRC)