Communiqué de Transat A.T. inc.
Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction.
Pour les activités poursuivies, au quatrième trimestre :
•Revenus de 612,1 millions $, par rapport à 634,0 millions $ en 2015.
•Résultat d'exploitation ajusté1 de 46,5 millions $, par rapport à 70,8 millions $ en 2015.
•Résultat net ajusté3 de 24,2 millions $, par rapport à 44,6 millions $ en 2015.
•Vente des filiales Transat France et Tourgreece pour un prix de 63,4 millions € (93,3 millions $).
Pour les activités poursuivies, durant l'exercice :
•Revenus de 2,9 milliards $, par rapport à 2,9 milliards $ en 2015.
•Résultat d'exploitation ajusté1 de 25,8 millions $, par rapport à 100,6 millions $ en 2015.
•Perte nette ajustée3 de 15,5 millions $, par rapport à un résultat net ajusté3 de 45,9 millions $ en 2015.
Transat A.T. inc., l'une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et le chef de file de l'industrie des voyages vacances au Canada, a enregistré des revenus de 612,1 millions $ pour le trimestre terminé le 31 octobre 2016, par rapport à 634,0 millions $ en 2015, en baisse de 21,9 millions $ ou 3,5 %. La Société affiche un résultat d'exploitation ajusté1 de 46,5 millions $ par rapport à 70,8 millions $ en 2015, et un résultat net attribuable aux actionnaires de 34,9 millions $ (0,95 $ par action de base et dilué), par rapport à 69,1 millions $ (1,82 $ par action de base et dilué) en 2015. Excluant les éléments non liés à l'exploitation, Transat affiche un résultat net ajusté3 de 24,2 millions $ (0,66 $ par action) pour le quatrième trimestre de 2016 par rapport à 44,6 millions $ (1,18 $ par action) en 2015.
« La difficulté de reproduire un nouvel été record en 2016, que nous avions anticipée au trimestre précédent, compte tenu d'une offre globale très supérieure à l'an dernier, s'est confirmée. Nous concluons un été satisfaisant en soi, mais insuffisant pour compenser un hiver particulièrement difficile, ce qui se traduit sur l'année par une légère perte nette ajustée, à hauteur de 0,5 % du chiffre d'affaires. » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction.
Faits saillants du quatrième trimestre
La Société a enregistré des revenus de 612,1 millions $ par rapport à 634,0 millions $ en 2015. La diminution de 21,9 millions $ (3,5 %) est principalement attribuable aux diminutions des coefficients d'occupation de 3,6% et des prix de vente moyens de 8,9 % sur le marché transatlantique, le principal marché pour cette période. Le nombre de passagers était en hausse de 3,4 %. Sur ce marché, la capacité déployée par la Société était supérieure de 7,4 % à celle de 2015, alors que la capacité globale affichait une hausse de près de 14 %. Sur le marché des destinations soleil, les prix de vente moyens ont affiché une hausse de 3,7 %, la capacité déployée par la Société était supérieure de 5,0 % à celle de 2015 et le nombre de passagers en hausse de 2,2 %.
Les activités poursuivies se sont soldées par un résultat d'exploitation ajusté1 de 46,5 millions $, comparativement à 70,8 millions $ en 2015. La diminution résulte principalement de la baisse des coefficients d'occupation et des prix de vente moyens, qui n'a pu être entièrement compensée par la baisse du carburant et les efforts de réduction de coûts. La baisse des coûts du carburant, une fois combinée à la dépréciation du dollar vis-à-vis du dollar américain, a entraîné une diminution des charges d'exploitation de 12,9 millions $ sur le marché transatlantique.
Ocean Hotels, entreprise dont Transat détient 35 %, a contribué à une augmentation de la perte nette de 4,3 millions $ pour le trimestre comparativement à une augmentation du résultat net de 1,6 million $ en 2015. Cette diminution, en dépit d'une meilleure profitabilité des opérations, découle de l'enregistrement d'un écart de change à la suite de la conversion des états financiers en dollars et de la comptabilisation d'un recouvrement d'impôts en 2015. Cette participation représentait pour la Société un actif de 97,7 millions $ au 31 octobre 2016, déduction faite du dividende de 9,1 millions $ reçu au cours de l'exercice, comparativement à 97,9 millions $ au 31 octobre 2015.
Faits saillants de l'exercice
La Société a enregistré des revenus de 2,9 milliards $, comparativement à 2,9 milliards $ en 2015, et un résultat d'exploitation ajusté1 de 25,8 millions $, par rapport à 100,6 millions $ en 2015. La Société a augmenté son offre sur le marché des destinations soleil de 4,5 % durant l'hiver et de 6,2 % sur le marché transatlantique durant l'été. Tous marchés confondus, pour l'exercice, le nombre de voyageurs a augmenté de 5,5 %.
Les résultats de la saison d'hiver de la Société ont été marqués par les craintes suscitées par le virus Zika, une menace de grève des pilotes d'Air Transat, un ralentissement de la demande dans l'Ouest et une concurrence accrue. De plus, la dépréciation du dollar vis-à-vis du dollar américain, combinée à la baisse des coûts du carburant, a entraîné une augmentation des charges d'exploitation de 49,0 millions $ sur les forfaits sud. Près de 60 % de cette augmentation a été compensée par les efforts de réduction de coûts et par l'augmentation des prix de vente moyens. L'ensemble de ces facteurs a empêché une amélioration de la profitabilité.
Pour la saison d'été, la diminution du résultat d'exploitation ajusté1 découle principalement de la baisse des coefficients d'occupation et des prix de vente moyens sur le marché transatlantique, conséquences de l'augmentation de la capacité globale de 14 %, partiellement compensée par la baisse des coûts du carburant, dont l'effet combiné à la dépréciation du dollar vis-à-vis du dollar américain a entraîné une diminution de nos charges d'exploitation de 28,3 millions $ sur le marché transatlantique. Les éléments spéciaux ont également contribué à la diminution du résultat d'exploitation.
Pour l'exercice, Ocean Hotels a contribué 6,3 millions $ aux résultats de la Société, comparativement à 7,0 millions $ en 2015. Cette diminution découle d'une perte de change, atténuée par une meilleure rentabilité opérationnelle.
Au cours de l'exercice terminé le 31 octobre 2016, la Société a enregistré une charge de dépréciation d'actifs de 79,7 millions $ sur certaines marques de commerce et sur le goodwill. La charge de dépréciation de 15,8 millions $ liée aux marques de commerce, comptabilisée au cours du deuxième trimestre de la Société, découle de la mise en place d'une nouvelle plateforme de réservation qui, en Europe, favorise l'achat de sièges directement chez Air Transat, plutôt qu'auprès des filiales européennes. Elle reflète également un recentrage sur la marque Transat, lequel a entraîné l'élimination de certaines autres marques. Au 31 octobre 2016, des changements importants dans l'environnement dans lequel la Société exerce ses activités, tel que des hausses importantes de capacité sur les marchés (et leurs effets sur les prix de vente et les coefficients d'occupation), de la volatilité à l'égard des devises et des prix du carburant et la détérioration récente des résultats de la saison d'été ont amené la direction à revoir ses hypothèses de flux de trésorerie futurs et ainsi à effectuer un nouveau test de dépréciation du goodwill. Conséquemment, la Société a comptabilisé une charge de dépréciation de son goodwill de 63,9 millions $ au quatrième trimestre.
Plan stratégique et initiatives liées aux marges
« Nous avons réalisé des avancées importantes dans la mise en œuvre de notre plan stratégique, particulièrement en ce qui concerne la simplification de notre distribution en Europe et notre présence sur internet. Nous sommes à présent prêts à passer à la phase suivante, c'est-à-dire à procéder à une acquisition dans le domaine de l'hôtellerie dans le Sud, avant, dans un troisième temps, de nous tourner vers les Etats-Unis. » a expliqué Jean-Marc Eustache. « L'année qui vient de s'écouler a été difficile sur le plan des résultats, mais particulièrement fructueuse pour l'avancée de notre plan de transformation. »
Dans cette optique, la Société a amorcé une réflexion stratégique et des discussions avec son partenaire, les Hôtels H10, quant à sa participation de 35 % dans Ocean Hotels. Au cours des prochains mois, la Société évaluera s'il est préférable de hausser sa participation à 100 %, ou de la céder à son partenaire, qui détient les 65 % restants, en vue de disposer des capitaux pour d'autres investissements. L'objectif de la Société est dans tous les cas de contrôler son unité hôtelière. La Société devrait être en mesure d'annoncer son choix dans les mois à venir et n'entend pas faire d'autres commentaires d'ici là.
Pour mémoire, Ocean Hotels détient 3 hôtels en propre qui représentent 1 600 chambres et gère 4 hôtels à Cuba, qui représentent 2 000 chambres. L'entreprise a comme objectif d'atteindre 5 600 chambres d'ici 2019 dans une combinaison d'hôtels gérés et détenus en propre.
Comme prévu dans son plan annoncé au premier trimestre de 2015, la Société poursuit ses efforts de réduction de coûts et d'amélioration des marges unitaires visant un total d'au moins 100 millions $ sur trois ans. Les initiatives principales ayant contribué à l'atteinte de l'objectif de 45 millions $ en 2015 ont été l'internalisation des petits porteurs et la mise en place de la flotte flexible d'Air Transat. Les initiatives principales ayant contribué à l'atteinte de l'objectif de 30 millions $ en 2016 ont été la poursuite du programme de réduction des coûts chez Air Transat, l'optimisation des coûts d'hôtels et la hausse des revenus accessoires. La Société prévoit des améliorations d'au moins 25 millions $ en 2017.
Vente de Transat France et Tourgreece
Le 21 octobre 2016, les autorités européennes en matière de concurrence ont autorisé la transaction de vente des activités de voyagiste en France (Transat France) et en Grèce (Tourgreece) de la Société à la multinationale de tourisme TUI AG. Le 31 octobre 2016, la Société a donc conclu la vente pour la somme de 63,4 millions € (93,3 millions $), au comptant. Cette somme résulte de l'ajout, au prix initialement annoncé de 54,5 millions €, des ajustements prévus au contrat de vente et déterminés lors de la clôture des comptes au 31 octobre. Il faut toutefois noter que l'acheteur dispose d'un délai de 90 jours ouvrables après la vente pour accepter le prix final avant que celui-ci ne devienne définitif.
La vente se traduit donc par un gain sur disposition de 49,7 millions $ et augmente la trésorerie de Transat au 31 octobre 2016 d'un montant de 68,0 millions $, correspondant au prix de vente diminué de la trésorerie de Transat France, qui s'élevait à 23,0 millions $, et des frais de transaction payés à cette date.
Au 31 octobre 2015, les activités de voyagiste en France et en Grèce n'étaient pas identifiées comme étant des activités abandonnées, ni comme des actifs détenus en vue de la vente. Ainsi, les états consolidés des résultats et du résultat global comparatifs ont été redressés afin de présenter les activités abandonnées séparément des activités poursuivies.
La cession de Transat France et de Tourgreece ne change rien au programme transatlantique de Transat et n'aura pas d'impact sur les activités d'Air Transat.
Situation financière
Au 31 octobre 2016, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s'établissaient à 363,7 millions $, par rapport à 336,4 millions $ à pareille date en 2015. Le ratio de fonds de roulement était de 1,28, par rapport à 1,09, et les dépôts reçus des clients pour des voyages à venir s'établissaient à 409,0 millions $, par rapport à 489,6 millions $ à pareille date l'année dernière; la diminution étant principalement due à la cession des filiales Transat France et Tourgreece. Les ententes hors bilan, excluant les ententes avec les fournisseurs de services, représentaient 710,3 millions $ au 31 octobre 2016, par rapport à 713,7 millions $ au 31 octobre 2015, la diminution reflétant les remboursements effectués au cours de la période, compensée par la signature de baux d'avions et la dépréciation du dollar vis-à-vis du dollar américain.
Perspectives pour le premier semestre
Sur le marché des destinations soleil au départ du Canada, le principal marché de la Société durant l'hiver, la capacité de Transat est inférieure de 3 % à celle offerte l'an passé. À ce jour, 50 % de cette capacité est vendue, les réservations sont en avance de 2,2 % et les coefficients d'occupation sont supérieurs de 3,3 %. L'impact de la faiblesse du dollar canadien, combiné à la hausse du coût du carburant, entraînera une hausse des charges opérationnelles de 3,0 % si le dollar et le coût du carburant demeurent au niveau actuel. Les marges sont actuellement inférieures de 1,5 % à celles enregistrées à pareille date l'année dernière.
Sur le marché transatlantique, où c'est la basse saison, la capacité de Transat est supérieure de 8 % à celle déployée l'hiver dernier. À ce jour, 49 % de cette capacité est vendue, les réservations sont en avance de 10 %, les coefficients d'occupation sont supérieurs de 0,8 % et les prix de vente sont inférieurs de 4,4 %. L'impact de la hausse du coût du carburant, combinée à la variation des devises, entraînera une hausse des charges opérationnelles de 2,7 % si le coût du carburant et le dollar en regard du dollar américain, de l'euro et de la livre demeurent stables. Les marges sont actuellement inférieures de 7,8 % à celles enregistrées à pareille date l'année dernière.
L'hiver dernier ayant été marqué par plusieurs événements importants (crainte du Zika, menace de grève des pilotes et attentats terroristes en Europe), la situation s'était alors dégradée à compter du début de décembre. En comparaison, il est donc possible, malgré les indicateurs évoqués plus haut, que les résultats soient meilleurs que ceux de l'an dernier, une fois la saison complétée.
Informations supplémentaires
•Revenus de 612,1 millions $, par rapport à 634,0 millions $ en 2015.
•Résultat d'exploitation ajusté1 de 46,5 millions $, par rapport à 70,8 millions $ en 2015.
•Résultat net ajusté3 de 24,2 millions $, par rapport à 44,6 millions $ en 2015.
•Vente des filiales Transat France et Tourgreece pour un prix de 63,4 millions € (93,3 millions $).
Pour les activités poursuivies, durant l'exercice :
•Revenus de 2,9 milliards $, par rapport à 2,9 milliards $ en 2015.
•Résultat d'exploitation ajusté1 de 25,8 millions $, par rapport à 100,6 millions $ en 2015.
•Perte nette ajustée3 de 15,5 millions $, par rapport à un résultat net ajusté3 de 45,9 millions $ en 2015.
Transat A.T. inc., l'une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et le chef de file de l'industrie des voyages vacances au Canada, a enregistré des revenus de 612,1 millions $ pour le trimestre terminé le 31 octobre 2016, par rapport à 634,0 millions $ en 2015, en baisse de 21,9 millions $ ou 3,5 %. La Société affiche un résultat d'exploitation ajusté1 de 46,5 millions $ par rapport à 70,8 millions $ en 2015, et un résultat net attribuable aux actionnaires de 34,9 millions $ (0,95 $ par action de base et dilué), par rapport à 69,1 millions $ (1,82 $ par action de base et dilué) en 2015. Excluant les éléments non liés à l'exploitation, Transat affiche un résultat net ajusté3 de 24,2 millions $ (0,66 $ par action) pour le quatrième trimestre de 2016 par rapport à 44,6 millions $ (1,18 $ par action) en 2015.
« La difficulté de reproduire un nouvel été record en 2016, que nous avions anticipée au trimestre précédent, compte tenu d'une offre globale très supérieure à l'an dernier, s'est confirmée. Nous concluons un été satisfaisant en soi, mais insuffisant pour compenser un hiver particulièrement difficile, ce qui se traduit sur l'année par une légère perte nette ajustée, à hauteur de 0,5 % du chiffre d'affaires. » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction.
Faits saillants du quatrième trimestre
La Société a enregistré des revenus de 612,1 millions $ par rapport à 634,0 millions $ en 2015. La diminution de 21,9 millions $ (3,5 %) est principalement attribuable aux diminutions des coefficients d'occupation de 3,6% et des prix de vente moyens de 8,9 % sur le marché transatlantique, le principal marché pour cette période. Le nombre de passagers était en hausse de 3,4 %. Sur ce marché, la capacité déployée par la Société était supérieure de 7,4 % à celle de 2015, alors que la capacité globale affichait une hausse de près de 14 %. Sur le marché des destinations soleil, les prix de vente moyens ont affiché une hausse de 3,7 %, la capacité déployée par la Société était supérieure de 5,0 % à celle de 2015 et le nombre de passagers en hausse de 2,2 %.
Les activités poursuivies se sont soldées par un résultat d'exploitation ajusté1 de 46,5 millions $, comparativement à 70,8 millions $ en 2015. La diminution résulte principalement de la baisse des coefficients d'occupation et des prix de vente moyens, qui n'a pu être entièrement compensée par la baisse du carburant et les efforts de réduction de coûts. La baisse des coûts du carburant, une fois combinée à la dépréciation du dollar vis-à-vis du dollar américain, a entraîné une diminution des charges d'exploitation de 12,9 millions $ sur le marché transatlantique.
Ocean Hotels, entreprise dont Transat détient 35 %, a contribué à une augmentation de la perte nette de 4,3 millions $ pour le trimestre comparativement à une augmentation du résultat net de 1,6 million $ en 2015. Cette diminution, en dépit d'une meilleure profitabilité des opérations, découle de l'enregistrement d'un écart de change à la suite de la conversion des états financiers en dollars et de la comptabilisation d'un recouvrement d'impôts en 2015. Cette participation représentait pour la Société un actif de 97,7 millions $ au 31 octobre 2016, déduction faite du dividende de 9,1 millions $ reçu au cours de l'exercice, comparativement à 97,9 millions $ au 31 octobre 2015.
Faits saillants de l'exercice
La Société a enregistré des revenus de 2,9 milliards $, comparativement à 2,9 milliards $ en 2015, et un résultat d'exploitation ajusté1 de 25,8 millions $, par rapport à 100,6 millions $ en 2015. La Société a augmenté son offre sur le marché des destinations soleil de 4,5 % durant l'hiver et de 6,2 % sur le marché transatlantique durant l'été. Tous marchés confondus, pour l'exercice, le nombre de voyageurs a augmenté de 5,5 %.
Les résultats de la saison d'hiver de la Société ont été marqués par les craintes suscitées par le virus Zika, une menace de grève des pilotes d'Air Transat, un ralentissement de la demande dans l'Ouest et une concurrence accrue. De plus, la dépréciation du dollar vis-à-vis du dollar américain, combinée à la baisse des coûts du carburant, a entraîné une augmentation des charges d'exploitation de 49,0 millions $ sur les forfaits sud. Près de 60 % de cette augmentation a été compensée par les efforts de réduction de coûts et par l'augmentation des prix de vente moyens. L'ensemble de ces facteurs a empêché une amélioration de la profitabilité.
Pour la saison d'été, la diminution du résultat d'exploitation ajusté1 découle principalement de la baisse des coefficients d'occupation et des prix de vente moyens sur le marché transatlantique, conséquences de l'augmentation de la capacité globale de 14 %, partiellement compensée par la baisse des coûts du carburant, dont l'effet combiné à la dépréciation du dollar vis-à-vis du dollar américain a entraîné une diminution de nos charges d'exploitation de 28,3 millions $ sur le marché transatlantique. Les éléments spéciaux ont également contribué à la diminution du résultat d'exploitation.
Pour l'exercice, Ocean Hotels a contribué 6,3 millions $ aux résultats de la Société, comparativement à 7,0 millions $ en 2015. Cette diminution découle d'une perte de change, atténuée par une meilleure rentabilité opérationnelle.
Au cours de l'exercice terminé le 31 octobre 2016, la Société a enregistré une charge de dépréciation d'actifs de 79,7 millions $ sur certaines marques de commerce et sur le goodwill. La charge de dépréciation de 15,8 millions $ liée aux marques de commerce, comptabilisée au cours du deuxième trimestre de la Société, découle de la mise en place d'une nouvelle plateforme de réservation qui, en Europe, favorise l'achat de sièges directement chez Air Transat, plutôt qu'auprès des filiales européennes. Elle reflète également un recentrage sur la marque Transat, lequel a entraîné l'élimination de certaines autres marques. Au 31 octobre 2016, des changements importants dans l'environnement dans lequel la Société exerce ses activités, tel que des hausses importantes de capacité sur les marchés (et leurs effets sur les prix de vente et les coefficients d'occupation), de la volatilité à l'égard des devises et des prix du carburant et la détérioration récente des résultats de la saison d'été ont amené la direction à revoir ses hypothèses de flux de trésorerie futurs et ainsi à effectuer un nouveau test de dépréciation du goodwill. Conséquemment, la Société a comptabilisé une charge de dépréciation de son goodwill de 63,9 millions $ au quatrième trimestre.
Plan stratégique et initiatives liées aux marges
« Nous avons réalisé des avancées importantes dans la mise en œuvre de notre plan stratégique, particulièrement en ce qui concerne la simplification de notre distribution en Europe et notre présence sur internet. Nous sommes à présent prêts à passer à la phase suivante, c'est-à-dire à procéder à une acquisition dans le domaine de l'hôtellerie dans le Sud, avant, dans un troisième temps, de nous tourner vers les Etats-Unis. » a expliqué Jean-Marc Eustache. « L'année qui vient de s'écouler a été difficile sur le plan des résultats, mais particulièrement fructueuse pour l'avancée de notre plan de transformation. »
Dans cette optique, la Société a amorcé une réflexion stratégique et des discussions avec son partenaire, les Hôtels H10, quant à sa participation de 35 % dans Ocean Hotels. Au cours des prochains mois, la Société évaluera s'il est préférable de hausser sa participation à 100 %, ou de la céder à son partenaire, qui détient les 65 % restants, en vue de disposer des capitaux pour d'autres investissements. L'objectif de la Société est dans tous les cas de contrôler son unité hôtelière. La Société devrait être en mesure d'annoncer son choix dans les mois à venir et n'entend pas faire d'autres commentaires d'ici là.
Pour mémoire, Ocean Hotels détient 3 hôtels en propre qui représentent 1 600 chambres et gère 4 hôtels à Cuba, qui représentent 2 000 chambres. L'entreprise a comme objectif d'atteindre 5 600 chambres d'ici 2019 dans une combinaison d'hôtels gérés et détenus en propre.
Comme prévu dans son plan annoncé au premier trimestre de 2015, la Société poursuit ses efforts de réduction de coûts et d'amélioration des marges unitaires visant un total d'au moins 100 millions $ sur trois ans. Les initiatives principales ayant contribué à l'atteinte de l'objectif de 45 millions $ en 2015 ont été l'internalisation des petits porteurs et la mise en place de la flotte flexible d'Air Transat. Les initiatives principales ayant contribué à l'atteinte de l'objectif de 30 millions $ en 2016 ont été la poursuite du programme de réduction des coûts chez Air Transat, l'optimisation des coûts d'hôtels et la hausse des revenus accessoires. La Société prévoit des améliorations d'au moins 25 millions $ en 2017.
Vente de Transat France et Tourgreece
Le 21 octobre 2016, les autorités européennes en matière de concurrence ont autorisé la transaction de vente des activités de voyagiste en France (Transat France) et en Grèce (Tourgreece) de la Société à la multinationale de tourisme TUI AG. Le 31 octobre 2016, la Société a donc conclu la vente pour la somme de 63,4 millions € (93,3 millions $), au comptant. Cette somme résulte de l'ajout, au prix initialement annoncé de 54,5 millions €, des ajustements prévus au contrat de vente et déterminés lors de la clôture des comptes au 31 octobre. Il faut toutefois noter que l'acheteur dispose d'un délai de 90 jours ouvrables après la vente pour accepter le prix final avant que celui-ci ne devienne définitif.
La vente se traduit donc par un gain sur disposition de 49,7 millions $ et augmente la trésorerie de Transat au 31 octobre 2016 d'un montant de 68,0 millions $, correspondant au prix de vente diminué de la trésorerie de Transat France, qui s'élevait à 23,0 millions $, et des frais de transaction payés à cette date.
Au 31 octobre 2015, les activités de voyagiste en France et en Grèce n'étaient pas identifiées comme étant des activités abandonnées, ni comme des actifs détenus en vue de la vente. Ainsi, les états consolidés des résultats et du résultat global comparatifs ont été redressés afin de présenter les activités abandonnées séparément des activités poursuivies.
La cession de Transat France et de Tourgreece ne change rien au programme transatlantique de Transat et n'aura pas d'impact sur les activités d'Air Transat.
Situation financière
Au 31 octobre 2016, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s'établissaient à 363,7 millions $, par rapport à 336,4 millions $ à pareille date en 2015. Le ratio de fonds de roulement était de 1,28, par rapport à 1,09, et les dépôts reçus des clients pour des voyages à venir s'établissaient à 409,0 millions $, par rapport à 489,6 millions $ à pareille date l'année dernière; la diminution étant principalement due à la cession des filiales Transat France et Tourgreece. Les ententes hors bilan, excluant les ententes avec les fournisseurs de services, représentaient 710,3 millions $ au 31 octobre 2016, par rapport à 713,7 millions $ au 31 octobre 2015, la diminution reflétant les remboursements effectués au cours de la période, compensée par la signature de baux d'avions et la dépréciation du dollar vis-à-vis du dollar américain.
Perspectives pour le premier semestre
Sur le marché des destinations soleil au départ du Canada, le principal marché de la Société durant l'hiver, la capacité de Transat est inférieure de 3 % à celle offerte l'an passé. À ce jour, 50 % de cette capacité est vendue, les réservations sont en avance de 2,2 % et les coefficients d'occupation sont supérieurs de 3,3 %. L'impact de la faiblesse du dollar canadien, combiné à la hausse du coût du carburant, entraînera une hausse des charges opérationnelles de 3,0 % si le dollar et le coût du carburant demeurent au niveau actuel. Les marges sont actuellement inférieures de 1,5 % à celles enregistrées à pareille date l'année dernière.
Sur le marché transatlantique, où c'est la basse saison, la capacité de Transat est supérieure de 8 % à celle déployée l'hiver dernier. À ce jour, 49 % de cette capacité est vendue, les réservations sont en avance de 10 %, les coefficients d'occupation sont supérieurs de 0,8 % et les prix de vente sont inférieurs de 4,4 %. L'impact de la hausse du coût du carburant, combinée à la variation des devises, entraînera une hausse des charges opérationnelles de 2,7 % si le coût du carburant et le dollar en regard du dollar américain, de l'euro et de la livre demeurent stables. Les marges sont actuellement inférieures de 7,8 % à celles enregistrées à pareille date l'année dernière.
L'hiver dernier ayant été marqué par plusieurs événements importants (crainte du Zika, menace de grève des pilotes et attentats terroristes en Europe), la situation s'était alors dégradée à compter du début de décembre. En comparaison, il est donc possible, malgré les indicateurs évoqués plus haut, que les résultats soient meilleurs que ceux de l'an dernier, une fois la saison complétée.
Informations supplémentaires