Des milliers de survivants et proches de victimes du Tsunami ont observé une minute de silence hier pour marquer le premier anniversaire du tsunami qui avait fait au moins 216.000 morts, principalement en Asie du Sud-Est, rapporte AP.
Certains ont préféré être seuls. Sur la plage thaïlandaise de Patong, un homme en pleurs était assis sur le sable devant un bouquet de roses blanches et une mer calme. Des centaines d’Occidentaux, y compris des survivants et proches des victimes, notamment français, se sont comme lui rendus sur les célèbres plages thaïlandaises pour un hommage. Des cérémonies avaient lieu également en Europe, notamment en Suède, Allemagne, Finlande et Norvège. En Thaïlande, plus de 2.400 étrangers, des touristes européens pour la plupart, ont aussi péri.
Un an après, hier, l’Indonésie a testé pour la première fois son système d’alerte au tsunami à Sumatra, située sur l’une des failles les plus instables du monde. "Nous savons que ce n’était qu’un exercice", a noté Candra Yohanes, 55 ans, à Padang. "Pourtant, quand j’ai entendu la sirène, mon coeur s’est mis à battre très fort." Au moins 216.000 personnes ont péri ou disparu dans le tsunami, selon une estimation de l’Associated Press basée sur les bilans des gouvernements et des agences humanitaires.
Les Nations unies font état d’au moins 223.000 morts et disparus, mais le bilan exact restera probablement inconnu, de nombreux corps ayant disparu en mer et des registres d’état-civil ayant été détruits.
Le drame a déclenché une aide humanitaire sans précédent, avec des promesses de dons d’un montant de 13,6 milliards de dollars (11,5 milliards d’euros), dont 75 pc ont déjà été versées, selon l’ONU.
Mais certaines voix se sont élevées pour critiquer la lenteur de la reconstruction, 80% des sinistrés vivant encore dans des tentes ou des baraques en contreplaqué.
"Vous voulez parler de changements? Nous n’avons rien vu", lance un survivant d’Aceh, Baihqi, 24 ans. "De nombreuses promesses d’aide, mais c’est tout ce que nous avons eu, des promesses". Ce premier anniversaire "signifie simplement que nous avons existé pendant un an. Nous sommes encore là".
Le tsunami a toutefois eu un effet inattendu dans la province: le gouvernement et les séparatistes d’Aceh ont conclu un cessez-le-feu à une guerre civile de près de 30 ans qui aura fait près de 15.000 morts. revanche, au Sri Lanka, la vague géante n’a apaisé qu’un temps les tensions entre le gouvernement et les Tigres tamouls. Le pays craint une reprise des affrontements, malgré la trêve de 2002.
(source: AP)
Certains ont préféré être seuls. Sur la plage thaïlandaise de Patong, un homme en pleurs était assis sur le sable devant un bouquet de roses blanches et une mer calme. Des centaines d’Occidentaux, y compris des survivants et proches des victimes, notamment français, se sont comme lui rendus sur les célèbres plages thaïlandaises pour un hommage. Des cérémonies avaient lieu également en Europe, notamment en Suède, Allemagne, Finlande et Norvège. En Thaïlande, plus de 2.400 étrangers, des touristes européens pour la plupart, ont aussi péri.
Un an après, hier, l’Indonésie a testé pour la première fois son système d’alerte au tsunami à Sumatra, située sur l’une des failles les plus instables du monde. "Nous savons que ce n’était qu’un exercice", a noté Candra Yohanes, 55 ans, à Padang. "Pourtant, quand j’ai entendu la sirène, mon coeur s’est mis à battre très fort." Au moins 216.000 personnes ont péri ou disparu dans le tsunami, selon une estimation de l’Associated Press basée sur les bilans des gouvernements et des agences humanitaires.
Les Nations unies font état d’au moins 223.000 morts et disparus, mais le bilan exact restera probablement inconnu, de nombreux corps ayant disparu en mer et des registres d’état-civil ayant été détruits.
Le drame a déclenché une aide humanitaire sans précédent, avec des promesses de dons d’un montant de 13,6 milliards de dollars (11,5 milliards d’euros), dont 75 pc ont déjà été versées, selon l’ONU.
Mais certaines voix se sont élevées pour critiquer la lenteur de la reconstruction, 80% des sinistrés vivant encore dans des tentes ou des baraques en contreplaqué.
"Vous voulez parler de changements? Nous n’avons rien vu", lance un survivant d’Aceh, Baihqi, 24 ans. "De nombreuses promesses d’aide, mais c’est tout ce que nous avons eu, des promesses". Ce premier anniversaire "signifie simplement que nous avons existé pendant un an. Nous sommes encore là".
Le tsunami a toutefois eu un effet inattendu dans la province: le gouvernement et les séparatistes d’Aceh ont conclu un cessez-le-feu à une guerre civile de près de 30 ans qui aura fait près de 15.000 morts. revanche, au Sri Lanka, la vague géante n’a apaisé qu’un temps les tensions entre le gouvernement et les Tigres tamouls. Le pays craint une reprise des affrontements, malgré la trêve de 2002.
(source: AP)