La compagnie aérienne allemande à bas tarifs Germania a déposé le bilan et annoncé sur son site internet l’annulation de tous ses vols.
Basée à Berlin, elle exploitait 37 appareils, principalement depuis l’Allemagne et la Suisse, vers le pourtour méditerranéen et le Moyen-Orient. Elle comptait plus de 4 millions de passagers annuellement.
"Des événements imprévisibles tels que des hausses considérables du prix du kérosène l’été dernier avec affaiblissement simultané de l’euro face au dollar, des retards importants dans l’intégration d’appareils au sein de la flotte et un nombre inhabituellement élevé d’opérations de maintenance nécessitées par les appareils de la compagnie ont été de lourds fardeaux pour l’entreprise", a expliqué Germania.
Cette faillite survient dans un contexte difficile pour les compagnies à bas tarif européennes. Aux inquiétudes concernant Norwegian, Wow Air et Flybe s’ajoutent les faillites récentes des transporteurs Primera, Azur, Planet, Sky Works, VLM, Cobalt et Cello. Même le chef de file du créneau, Ryanair, était en perte de vitesse au 4e trimestre 2018, en raison d'une forte concurrence qui a entraîné une baisse de 6 % du prix moyen de ses billets. . “Nous prévoyons d’autres faillites de compagnies aériennes en 2019 en raison de la surcapacité du marché européen, qui entraîne une faiblesse continue des tarifs”, expliquait la compagnie irlandaise lors de l’annonce de ses résultats.
Basée à Berlin, elle exploitait 37 appareils, principalement depuis l’Allemagne et la Suisse, vers le pourtour méditerranéen et le Moyen-Orient. Elle comptait plus de 4 millions de passagers annuellement.
"Des événements imprévisibles tels que des hausses considérables du prix du kérosène l’été dernier avec affaiblissement simultané de l’euro face au dollar, des retards importants dans l’intégration d’appareils au sein de la flotte et un nombre inhabituellement élevé d’opérations de maintenance nécessitées par les appareils de la compagnie ont été de lourds fardeaux pour l’entreprise", a expliqué Germania.
Cette faillite survient dans un contexte difficile pour les compagnies à bas tarif européennes. Aux inquiétudes concernant Norwegian, Wow Air et Flybe s’ajoutent les faillites récentes des transporteurs Primera, Azur, Planet, Sky Works, VLM, Cobalt et Cello. Même le chef de file du créneau, Ryanair, était en perte de vitesse au 4e trimestre 2018, en raison d'une forte concurrence qui a entraîné une baisse de 6 % du prix moyen de ses billets. . “Nous prévoyons d’autres faillites de compagnies aériennes en 2019 en raison de la surcapacité du marché européen, qui entraîne une faiblesse continue des tarifs”, expliquait la compagnie irlandaise lors de l’annonce de ses résultats.