La Cour Suprême du Canada a refusé de considérer l'appel placé par un Montréalais, banni à vie par Air Canada pour avoir menacé des employés du transporteur après qu'il eut raté un vol en 2012. Le passager avait interpellé l'Office des Transports du Canada (OTC) demandant que le bannissement à vie soit levé. Il demandait également une compensation financière de 30,000 $ pour les dommages moraux, les problèmes et les inconvénients subis, en plus d'exiger une lettre d'excuses, révèlent des documents de l'OTC.
Le passager y expliquait qu'un compagnon et lui avaient raté leur vol Cancun-Montréal le 29 février 2012 parce que la compagnie aérienne les avait ''mal informés'' sur l'heure de l'embarquement. Il ajoutait qu'un employé d'Air Canada s'était montré '' intransigeant, très impoli et arrogant '' quand il avait essayé de faire les arrangements pour trouver un autre vol et qu'il avait ultimement eu à payer des extras et à prendre un vol le lendemain.
Air Canada disait pour sa part que le passager avait été ''agressif'' et qu'il avait utilisé un langage ''abusif et vulgaire'' et menacé l'agent et le superviseur. Le transporteur disait qu'il '' représentait un danger pour les autres passagers '' et qu'il lui avait envoyé une lettre lui notifiant qu'il ne pourrait plus voyager sur Air Canada.
Dans le document de l'OTC, le passager a admis qu'il était fâché et qu'il s'était plaint ''avec force'', mais il a maintenu qu'il n'avait jamais sacré et qu'il n'avait pas placé de gestes offensants.
L'OTC a rejeté sa plainte en novembre 2012, estimant qu'Air Canada n'avait pas contrevenu à ses termes et conditions. Cette décision a ensuite été avalisée par la Cour d'Appel Fédérale en mars 2013.
(Avec Niagara Falls Review)
Le passager y expliquait qu'un compagnon et lui avaient raté leur vol Cancun-Montréal le 29 février 2012 parce que la compagnie aérienne les avait ''mal informés'' sur l'heure de l'embarquement. Il ajoutait qu'un employé d'Air Canada s'était montré '' intransigeant, très impoli et arrogant '' quand il avait essayé de faire les arrangements pour trouver un autre vol et qu'il avait ultimement eu à payer des extras et à prendre un vol le lendemain.
Air Canada disait pour sa part que le passager avait été ''agressif'' et qu'il avait utilisé un langage ''abusif et vulgaire'' et menacé l'agent et le superviseur. Le transporteur disait qu'il '' représentait un danger pour les autres passagers '' et qu'il lui avait envoyé une lettre lui notifiant qu'il ne pourrait plus voyager sur Air Canada.
Dans le document de l'OTC, le passager a admis qu'il était fâché et qu'il s'était plaint ''avec force'', mais il a maintenu qu'il n'avait jamais sacré et qu'il n'avait pas placé de gestes offensants.
L'OTC a rejeté sa plainte en novembre 2012, estimant qu'Air Canada n'avait pas contrevenu à ses termes et conditions. Cette décision a ensuite été avalisée par la Cour d'Appel Fédérale en mars 2013.
(Avec Niagara Falls Review)