Martine Potvin
Au lendemain de la fin prématurée de Vacances Maestro, des voix se font entendre, qui mettent en lumière le drame humain qui se joue lorsque survient abruptement, la fermeture d'une entreprise . Martine Potvin, directrice générale de Vacances Maestro nous confiait vendredi matin au téléphone que le personnel du voyagiste en était à sa dernière journée.
" C'est terriblement triste de voir tous ces collaborateurs, en état de choc, se demandant ce que demain leur réserve. Ils ont comme tout le monde des obligations, des choses à payer et ils doivent se retourner rapidement. Et dans ce domaine, il n'y a aucune ouverture dans la région".
Beaucoup de tristesse également de voir leur président, Michel Mordret, obligé de jeter l'éponge sur ce projet qui l'habite depuis des années.
"Nous ne regrettons rien, dit Martine Potvin. Nous sommes toutes et tous derrière notre président, qui, du début à la fin de cette aventure a été un homme extraordinaire. Un homme très humain, un battant qui, en plus, s'enquérait sincèrement et systématiquement du bien être de tous les employés."
Mais pour Martine Potvin, si elle dénonce la surcapacité de sièges qui a été installée à Québec en dépit du bon sens, la tristesse, voire la révolte, vient aussi d'un sentiment de trahison. " Les agents de voyages ne nous ont pas supporté avec l'enthousisame auquel nous croyions être en droit de nous attendre, " dit-elle.
" S'il est une erreur fondamentale que nous avons commise, c'est bien d'avoir cru que nous aurions le support du réseau de distribution. À quelques exceptions notoires comme le réseau des agences CAA.,pour n'en citer qu'une, ce support s'est avéré être faible, même si nous avions joué la carte des agences de voyages".
" En rétrospective, dit-elle, nous aurions du jouer sur les 2 tableaux, la réservation en direct et le réseau de distribution, comme le font les autres grossistes. Le pire, dit-elle, c'est que nous avons perdu énormément de clients qui, sensibles à nos publicité et au fait que nous étions une entreprise locale, entraient dans les agences pour réserver nos services et se faisaient dire par l'agent de ne pas voyager avec nous et d'attendre une année, le temps que nous ayons fait nos preuves."
"La décision de confier toute la distribution aux agents de voyages faisait l'unanimité, se souvient Martine Potvin. Elle avait été prise au terme de nombreuses réunions et réflexions de groupe, et à la lumière de promesses de support qui ne se sont pas concrétisées. Nous croyions qu'avec les baisses de commissions et qu'avec le phénomène des ventes en direct notre modèle serait bien accueilli par les agents mais il n'en a rien été. "
Lorsqu'on lui fait remarquer qu'un article du journal de Québec titrait vendredi matin que " Michel Mordret Le PDG trinquait deux jours ... avant " , Martine Potvin sort ses griffes et se dit outrée par les sous entendus laissant croire de Michel Mordret était à ce moment déjà au courant de la fermeture de l'entreprise.
" C'est scandaleux, dit elle. La décision de Skyservice de "tirer la plogue" est venue mardi soir. Il est vrai que nous étions fragiles, mais nous étions en négociation continue avec Skyservice pour tenter de réaménager notre entente. Lorsqu'ils ont prix leur décision, le mardi soir, et qu'ils ont rapatrié leur avion et l'équipage à Montréal, nous savions que c'était fini et qu'il nous fallait mettre la clé dans la porte et contacter l'OPC. Ce que nous avons fait ."
Plus tard dans la journée de vendredid, les employés envoyaient un communiqué intitulé :
L'équipe de Vacances Maestro ne regrette rien
" C'est terriblement triste de voir tous ces collaborateurs, en état de choc, se demandant ce que demain leur réserve. Ils ont comme tout le monde des obligations, des choses à payer et ils doivent se retourner rapidement. Et dans ce domaine, il n'y a aucune ouverture dans la région".
Beaucoup de tristesse également de voir leur président, Michel Mordret, obligé de jeter l'éponge sur ce projet qui l'habite depuis des années.
"Nous ne regrettons rien, dit Martine Potvin. Nous sommes toutes et tous derrière notre président, qui, du début à la fin de cette aventure a été un homme extraordinaire. Un homme très humain, un battant qui, en plus, s'enquérait sincèrement et systématiquement du bien être de tous les employés."
Mais pour Martine Potvin, si elle dénonce la surcapacité de sièges qui a été installée à Québec en dépit du bon sens, la tristesse, voire la révolte, vient aussi d'un sentiment de trahison. " Les agents de voyages ne nous ont pas supporté avec l'enthousisame auquel nous croyions être en droit de nous attendre, " dit-elle.
" S'il est une erreur fondamentale que nous avons commise, c'est bien d'avoir cru que nous aurions le support du réseau de distribution. À quelques exceptions notoires comme le réseau des agences CAA.,pour n'en citer qu'une, ce support s'est avéré être faible, même si nous avions joué la carte des agences de voyages".
" En rétrospective, dit-elle, nous aurions du jouer sur les 2 tableaux, la réservation en direct et le réseau de distribution, comme le font les autres grossistes. Le pire, dit-elle, c'est que nous avons perdu énormément de clients qui, sensibles à nos publicité et au fait que nous étions une entreprise locale, entraient dans les agences pour réserver nos services et se faisaient dire par l'agent de ne pas voyager avec nous et d'attendre une année, le temps que nous ayons fait nos preuves."
"La décision de confier toute la distribution aux agents de voyages faisait l'unanimité, se souvient Martine Potvin. Elle avait été prise au terme de nombreuses réunions et réflexions de groupe, et à la lumière de promesses de support qui ne se sont pas concrétisées. Nous croyions qu'avec les baisses de commissions et qu'avec le phénomène des ventes en direct notre modèle serait bien accueilli par les agents mais il n'en a rien été. "
Lorsqu'on lui fait remarquer qu'un article du journal de Québec titrait vendredi matin que " Michel Mordret Le PDG trinquait deux jours ... avant " , Martine Potvin sort ses griffes et se dit outrée par les sous entendus laissant croire de Michel Mordret était à ce moment déjà au courant de la fermeture de l'entreprise.
" C'est scandaleux, dit elle. La décision de Skyservice de "tirer la plogue" est venue mardi soir. Il est vrai que nous étions fragiles, mais nous étions en négociation continue avec Skyservice pour tenter de réaménager notre entente. Lorsqu'ils ont prix leur décision, le mardi soir, et qu'ils ont rapatrié leur avion et l'équipage à Montréal, nous savions que c'était fini et qu'il nous fallait mettre la clé dans la porte et contacter l'OPC. Ce que nous avons fait ."
Plus tard dans la journée de vendredid, les employés envoyaient un communiqué intitulé :
L'équipe de Vacances Maestro ne regrette rien