Dix huit personnes sont mortes à Rio de Janeiro dans une série d'attaques sanglantes lancées jeudi à l'aube par le crime organisé. Dans la pire attaque, sept personnes ont été brûlées vives dans un car de tourisme incendié sur une grande avenue de la zone nord, près d'une favela. "Un groupe de trafiquants armés a arrêté le car et ils n'ont pas laissé le temps aux passagers de descendre", selon un témoin.
Ces attaques prennent un jour particulier en raison de l'attente de trois millions de personnes sur les plages de Copacabana et d'Ipanema pour assister au feu d'artifice la nuit du Réveillon et faire leurs offrandes à la déesse de la mer Yémanja, dans le cadre du rituel afro-brésilien du Candomblé.
L'ordre d'attaquer des cibles civiles et policières est parti de la prison de haute sécurité Bangu I, selon le secrétaire à la sécurité de l'Etat de Rio. Cette vague de violences serait une "réaction des trafiquants contre les autorités de l'Etat de Rio qui répriment le trafic de drogue".
"Toute la police militarisée est en alerte et la sécurité sera renforcée dans les endroits touristiques. Douze favelas sont déjà occupées par la police", ont affirmé les autorités. "
Ces évènements rappellent les attaques du crime organisé dans l'Etat de Sao Paulo au mois de mai. Ces violences, puis la contre-attaque de la police, avaient fait officiellement plus de 170 morts. Deux offensives de moindre ampleur avaient suivi en juillet et août.
Ces attaques prennent un jour particulier en raison de l'attente de trois millions de personnes sur les plages de Copacabana et d'Ipanema pour assister au feu d'artifice la nuit du Réveillon et faire leurs offrandes à la déesse de la mer Yémanja, dans le cadre du rituel afro-brésilien du Candomblé.
L'ordre d'attaquer des cibles civiles et policières est parti de la prison de haute sécurité Bangu I, selon le secrétaire à la sécurité de l'Etat de Rio. Cette vague de violences serait une "réaction des trafiquants contre les autorités de l'Etat de Rio qui répriment le trafic de drogue".
"Toute la police militarisée est en alerte et la sécurité sera renforcée dans les endroits touristiques. Douze favelas sont déjà occupées par la police", ont affirmé les autorités. "
Ces évènements rappellent les attaques du crime organisé dans l'Etat de Sao Paulo au mois de mai. Ces violences, puis la contre-attaque de la police, avaient fait officiellement plus de 170 morts. Deux offensives de moindre ampleur avaient suivi en juillet et août.