Alors que l'ACTA a mis en branle une campagne visant à instaurer des examens pour faire le tri entre les conseillers professionnels et les amateurs, l'AQCV exprime, par voie de communiqué, sa frustration face à cette initiative qu'elle juge non-prioritaire.
"L’AQCV, reconnaît l’importance de ce dossier mais il n’entre pas dans les préoccupations actuelles de notre milieu", estime Gabriel La Rouche le président de l'AQCV. " Quand nous en serons rendus à parler de professionnalisme, il faudra tout de même avoir réglé beaucoup d’autres dossiers plus prioritaires,"poursuit-il.
Pour l'AQCV les priorités du jour demeurent " le discounting, les baisses de commissions, et les sites web des tours opérateurs qui s’adressent directement aux clients".
"Nous vivons des temps difficiles et ce n’est pas la reconnaissance professionnelle qui va attirer dans les agences des centaines de nouveaux clients," insiste Gabriel Larouche.
Les deux associations, qui ne se parlent pas, semblent néanmoins d'accord sur l'importance du professionnalisme . "Que l’ACTA veuille du professionnalisme, elle a toute notre admiration" déclare Gabriel La Rouche " mais qu’elle commence par passer un bon coup de balais dans sa ménagerie avant d’exiger des autres ce qu’elle ne peut faire pour elle-même." clâme-t-il.
Derrière l'absence de dialogue entre les deux associations, se profile le sentiment de frustration, exprimé ici par l'AQCV, que ni l'une ni l'autre n'est vraiment en mesure de régler les vrais problèmes : " l’AQCV a toujours été ouverte a un véritable dialogue avec tous les intervenants, mais il faudrait pour cela être invité", relève Gabriel La Rouche. "Nous ne croyons d’ailleurs pas que l’ ACTA le soit non plus. De toutes façon, elle a les mains liées puisque dans ses membres, se retrouvent des tours opérateurs , des discounters (et toutes sortes de voyages à rabais)."
L'AQCV en déduit qu'avec son initiative pour la reconnaissance de la profession, l'ACTA n'est pas dans son champ de compétences et elle "s’oppose à ce que le dossier de la reconnaissance professionnelle soit mis de l’avant (par l'ACTA) sans consultation préalable de l’Association (AQCV) qui représente les véritables personnes concernées."
L'ACTA devrait avoir une meilleure idée de l'accueil que réserve l'industrie à son intitiative, d'ici la fin du mois d'avril, lorsque les consultations seront terminées. Et L'AQCV entend maintenant tenir des réunions avec ses directeurs(trices) pour "déterminer les priorités, les actions à entreprendre, et les solutions à envisager."
Rappelons qu'entretemps, la toute puissante IATA y est allée de sa propre initiative en matière de reconnaissance de la profession en annonçant qu'elle exigera des détenteurs d'une carte IATA qu'ils passent au préalable des "examens d'entrée."
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"L’AQCV, reconnaît l’importance de ce dossier mais il n’entre pas dans les préoccupations actuelles de notre milieu", estime Gabriel La Rouche le président de l'AQCV. " Quand nous en serons rendus à parler de professionnalisme, il faudra tout de même avoir réglé beaucoup d’autres dossiers plus prioritaires,"poursuit-il.
Pour l'AQCV les priorités du jour demeurent " le discounting, les baisses de commissions, et les sites web des tours opérateurs qui s’adressent directement aux clients".
"Nous vivons des temps difficiles et ce n’est pas la reconnaissance professionnelle qui va attirer dans les agences des centaines de nouveaux clients," insiste Gabriel Larouche.
Les deux associations, qui ne se parlent pas, semblent néanmoins d'accord sur l'importance du professionnalisme . "Que l’ACTA veuille du professionnalisme, elle a toute notre admiration" déclare Gabriel La Rouche " mais qu’elle commence par passer un bon coup de balais dans sa ménagerie avant d’exiger des autres ce qu’elle ne peut faire pour elle-même." clâme-t-il.
Derrière l'absence de dialogue entre les deux associations, se profile le sentiment de frustration, exprimé ici par l'AQCV, que ni l'une ni l'autre n'est vraiment en mesure de régler les vrais problèmes : " l’AQCV a toujours été ouverte a un véritable dialogue avec tous les intervenants, mais il faudrait pour cela être invité", relève Gabriel La Rouche. "Nous ne croyons d’ailleurs pas que l’ ACTA le soit non plus. De toutes façon, elle a les mains liées puisque dans ses membres, se retrouvent des tours opérateurs , des discounters (et toutes sortes de voyages à rabais)."
L'AQCV en déduit qu'avec son initiative pour la reconnaissance de la profession, l'ACTA n'est pas dans son champ de compétences et elle "s’oppose à ce que le dossier de la reconnaissance professionnelle soit mis de l’avant (par l'ACTA) sans consultation préalable de l’Association (AQCV) qui représente les véritables personnes concernées."
L'ACTA devrait avoir une meilleure idée de l'accueil que réserve l'industrie à son intitiative, d'ici la fin du mois d'avril, lorsque les consultations seront terminées. Et L'AQCV entend maintenant tenir des réunions avec ses directeurs(trices) pour "déterminer les priorités, les actions à entreprendre, et les solutions à envisager."
Rappelons qu'entretemps, la toute puissante IATA y est allée de sa propre initiative en matière de reconnaissance de la profession en annonçant qu'elle exigera des détenteurs d'une carte IATA qu'ils passent au préalable des "examens d'entrée."
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