Eva Gabonde est une conseillère en voyages qui a participé en novembre dernier à l'éductour de Tours Chanteclerc sur le circuit "Trésors de Vénétie". Sous forme de récit, elle désirait partager ses bons souvenirs avec ceux et celles qui l'ont accompagnée dans ce périple, ainsi qu'avec ses collègues de l'industrie qui n'ont pas eu encore la chance d'y aller.
Voici son récit
Lire le chapitre 1
Chapitre deux
Je vous ai expliqué hier qu’on m’avait délibérément laissé sécher pour être autorisée à entrer dans la Chapelle des Scrovegni. J’ai oublié de mentionner qu’après cette excursion, Tours Chanteclerc remettait ses agents dans le bain, et de belle façon; dans une ville thermale au pied des collines euganéennes, connue depuis l’antiquité : Abano Terme. Une fin d’après-midi relaxante, mais trop courte pour ressentir les bienfaits de ces eaux magiques… Ca me rappelle qu’un éducotour n’est pas synonyme de vacances…
Et tôt le lendemain matin, on remettait la main à la pâte, au sens très propre du mot. Un cours de cuisine, dans celle d’un palais. La vie n’est pas facile…
Nous voici donc à la Villa della Torre, un bijou du 16e siècle, acquis récemment par Allegrini; un coup de cœur de Marilisa, une des filles de cette famille prestigieuse de viticulteurs à Fumane, dans la région du Valpolicella. Cette villa surplombait déjà le domaine de leur vignoble « Palazzo della Torre », ce qui complète à merveille le tableau. Cette femme a du goût! Le paysage est exquis… On y aménage des chambres actuellement, pour qui s’y accrocherait volontiers les pieds, comme moi…
Retour à la cuisine, où notre grand chef Alberto nous offre un tablier, 100 grammes de farine et un œuf. Comme dans un CPE 5*, il nous demande de faire un volcan avec le premier ingrédient et d’y brouiller le second en son centre. On lie ensuite les deux… J’espère que mes amis ont bien lavé leurs menottes, car on prévoit en bouffer le résultat ce midi. On nous démontre ensuite que pétrir est d’une simplicité enfantine … Mais voilà que pour moi ce n’est pas de la tarte… ni pour les 2 agents-mâles du groupe. Alberto nous prend en pitié, nous sort du pétrin… Je viens de saisir l’origine de ce mot…
Le temps de laisser reposer nos volcans, on fabriquera un « Sbrisolona ». Ne connaissez pas? Un gâteau-croquant, avec amandes et Amaretto, un classique dans la région. Miam! Et qui propose ses services pour le croquant? Mon ex…, qui s’en sort plutôt bien, je dois l’avouer.
Le dessert enfourné, les apprentis se déplacent vers les chaudrons pour y concocter la traditionnelle « salsa di pomodoro ». Tout en dégustant un Soave de la région de Vérone, on continue de s’instruire. Emballé, Sylvain se propose comme assistant-cuisinier, sans réaliser qu’on est passé à la bolognaise. Sous nos moqueries, notre végétarien accepte le contrat de bon cœur.
On passe à table. Je ne saurai jamais si nos pâtes se sont rendues dans nos assiettes… Mais chose certaine, je me souviendrai longtemps de cette expérience culinaire, couronnée d’un déjeuner gastronomique, de la saveur de mes premières joues de porc braisées et bien sur, des bons vins et digestif du domaine qui arrosaient le tout. Je m’adapte facilement à la vie de château.
Après nos adieux et nos remerciements à Marilisa, Alberto et à notre guide, on retourne à l’autobus. En passant par la boutique, j’achète un Amarone 2010, mon souvenir préféré de tantôt. Une pure folie, ca égratigne mon budget, mais je ramènerai une partie de mon plaisir au Québec. Mon ex en achète un aussi. En plus d’un Poja 2005.
Dommage que ce soit mon ex…
À suivre…
Éva en Vénétie : Les menus se suivent, mais ne se ressemblent pas…
Lire le chapitre 1
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Chapitre deux
Je vous ai expliqué hier qu’on m’avait délibérément laissé sécher pour être autorisée à entrer dans la Chapelle des Scrovegni. J’ai oublié de mentionner qu’après cette excursion, Tours Chanteclerc remettait ses agents dans le bain, et de belle façon; dans une ville thermale au pied des collines euganéennes, connue depuis l’antiquité : Abano Terme. Une fin d’après-midi relaxante, mais trop courte pour ressentir les bienfaits de ces eaux magiques… Ca me rappelle qu’un éducotour n’est pas synonyme de vacances…
Et tôt le lendemain matin, on remettait la main à la pâte, au sens très propre du mot. Un cours de cuisine, dans celle d’un palais. La vie n’est pas facile…
Nous voici donc à la Villa della Torre, un bijou du 16e siècle, acquis récemment par Allegrini; un coup de cœur de Marilisa, une des filles de cette famille prestigieuse de viticulteurs à Fumane, dans la région du Valpolicella. Cette villa surplombait déjà le domaine de leur vignoble « Palazzo della Torre », ce qui complète à merveille le tableau. Cette femme a du goût! Le paysage est exquis… On y aménage des chambres actuellement, pour qui s’y accrocherait volontiers les pieds, comme moi…
Retour à la cuisine, où notre grand chef Alberto nous offre un tablier, 100 grammes de farine et un œuf. Comme dans un CPE 5*, il nous demande de faire un volcan avec le premier ingrédient et d’y brouiller le second en son centre. On lie ensuite les deux… J’espère que mes amis ont bien lavé leurs menottes, car on prévoit en bouffer le résultat ce midi. On nous démontre ensuite que pétrir est d’une simplicité enfantine … Mais voilà que pour moi ce n’est pas de la tarte… ni pour les 2 agents-mâles du groupe. Alberto nous prend en pitié, nous sort du pétrin… Je viens de saisir l’origine de ce mot…
Le temps de laisser reposer nos volcans, on fabriquera un « Sbrisolona ». Ne connaissez pas? Un gâteau-croquant, avec amandes et Amaretto, un classique dans la région. Miam! Et qui propose ses services pour le croquant? Mon ex…, qui s’en sort plutôt bien, je dois l’avouer.
Le dessert enfourné, les apprentis se déplacent vers les chaudrons pour y concocter la traditionnelle « salsa di pomodoro ». Tout en dégustant un Soave de la région de Vérone, on continue de s’instruire. Emballé, Sylvain se propose comme assistant-cuisinier, sans réaliser qu’on est passé à la bolognaise. Sous nos moqueries, notre végétarien accepte le contrat de bon cœur.
On passe à table. Je ne saurai jamais si nos pâtes se sont rendues dans nos assiettes… Mais chose certaine, je me souviendrai longtemps de cette expérience culinaire, couronnée d’un déjeuner gastronomique, de la saveur de mes premières joues de porc braisées et bien sur, des bons vins et digestif du domaine qui arrosaient le tout. Je m’adapte facilement à la vie de château.
Après nos adieux et nos remerciements à Marilisa, Alberto et à notre guide, on retourne à l’autobus. En passant par la boutique, j’achète un Amarone 2010, mon souvenir préféré de tantôt. Une pure folie, ca égratigne mon budget, mais je ramènerai une partie de mon plaisir au Québec. Mon ex en achète un aussi. En plus d’un Poja 2005.
Dommage que ce soit mon ex…
À suivre…
Éva en Vénétie : Les menus se suivent, mais ne se ressemblent pas…
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