Dans une entrevue que nous accordait Moscou Côté, directeur du conseil régional de l'ACTA cette semaine, la question de la légitimité de l'AQCV est revenue sur le tapis. Ce n'est pas la première fois et la question est pertinente parceque les médias publient à l'occasion les communiqués et déclarations émises par l'AQCV et que ces déclarations écorchent ,parfois violemment, et c'est un euphémisme, les positions de certains acteurs de l'industrie dont l'ACTA, et cela dans des dossiers chauds.
'' L'ACTA ne reconnaît pas l'AQCV comme une association légitime'', nous dit Moscou Côté, qui estime, comme le pensait son prédécesseur Jean Collette, qu'en publiant ces communiqués, les médias donnent trop de place à l'AQCV. On ne sait rien de ce qui se passe à l'AQCV dit Moscou Côté. À ce que je sache, par exemple, il n'y a pas eu d'assemblée générale l'an dernier. Nous avons proposé à Gabriel La Rouche de se joindre à l'ACTA et de s'y faire élire pour faire valoir les idées qu'il défend mais il a refusé.''
De son côté, le président de l'AQCV Gabriel La Rouche indique qu'une assemblée générale a été conduite sur Internet . Pourquoi sur Internet ? '' parce que nous n'avions pas les moyens de faire autremement, dit-il.''
Cela peut - il être suffisant aux yeux de la loi pour que l'Association soit en règle ? Nous l'ignorons. Mais au delà de cette particularité, tout porte à croire que les 450 membres dont se réclame l'AQCV, sont à tout le moins ''peu embarqués''. Sur les 450 membres, à peine un quart a réglé son membership qui est de 25 $'', admet Gabriel La Rouche. Les autres 3/4 ne seraient donc pas en règle.
'' L'important, dit Gabriel La Rouche, c'est de faire passer le message. Pour beaucoup d'agents de voyages et de conseillers du Québec, la situation est très difficile et nous nous faisons le porte parole de leurs préoccupations. L'avenir de la profession est en danger, la situation est urgente et c'est une tâche énorme pour laquelle nous n'avons pas les ressources nécessaires, notamment pour nous payer des spécialistes de la communication. Cela dit, nous prenons des positions sur tous les dossiers, notre voix est entendue, il arrive même que l'OPC nous réfère des dossiers.''
'' Mais, dit-il, depuis quelques temps les médias nous boycottent, le message ne passe plus''. Il fait ici référence à un communiqué émis par l'AQCV il y a trois semaines et qui, sur la base de ce que déclarait Moscou Côté dans un article de Tourisme Plus, réclame la démission de ce dernier. Un communiqué que, comme plusieurs autres communiqués, nous avons, apparemment à l'instar de nos confrères, choisi de ne pas publier.
Association, groupe de pression, voix de la profession, quoi qu'en soit le nom ou le statu qui lui revient, l'AQCV souffre, tout comme l'ACTA d'ailleurs, d'un manque de mobilisation et d'un manque d'adhésion aux causes qu'elle défend. Et si les principaux intéressés ne ressentent pas le besoin urgent de se mobiliser et le besoin urgent de s'organiser comme il le faut et de mettre sur la table ne serait-ce que leur cotisation de 25$ pour faire valoir leurs idées, faut-il en conclure que des problèmes, dans le fond, il n'y en a pas vraiment ?
Une autre caractéristique qui refait souvent surface à l'AQCV c'est qu'elle adopte souvent la ligne dure avec des dénonciations virulentes qui tranchent bien sûr avec le discours ambiant généralement fadasse. En lisant les communiqués et les déclarations émanant de l'AQCV, on demeure parfois interloqué par l'agressivité qui s'en dégage. Une approche qui, dans les coulisses de l'industrie, ne déplaît pas à tout le monde. Une personne à la tête d'un réseau, et dont nous tairons le nom, nous disait il y a de cela plus d'un an '' l'AQCV ? nous, on les adore'', laissant entendre que l'AQCV disaient tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas.
Mais l'ardeur du président de l'AQCV serait allée un peu trop loin, si l'on en croit les propos de Moscou Côté. '' J'ai eu Gabriel La Rouche au téléphone hier et il m'a carrément fait des menaces de mort ''dit-il.
'' C'est absolument faux , rétorque Gabriel La Rouche. Je lui ai donné le fond de ma pensée et je n'ai pas mis de gants blancs pour le faire mais jamais je ne l'ai menacé de mort !''
Des tensions qui trahissent peut être la forte polarisation des positions eu égard aux menaces qui pèsent sur l'industrie. Mais est-ce là la meilleure façon de faire passer un message ? En sommes nous rendus là dans cette industrie?
Gabriel La Rouche ne cache pas que son poste de Président de l'AQCV l'épuise depuis longtemps et
qu'il pèse sur la conduite de ses affaires. Mais la question se pose. Ne serait-il pas temps pour l'AQCV de prendre une pause, de faire un peu de ménage et de se doter d'un minimum d'outils de communication si elle veut vraiment faire entendre sa voix ?
Vos commentaires sont les bienvenus ci-dessous
'' L'ACTA ne reconnaît pas l'AQCV comme une association légitime'', nous dit Moscou Côté, qui estime, comme le pensait son prédécesseur Jean Collette, qu'en publiant ces communiqués, les médias donnent trop de place à l'AQCV. On ne sait rien de ce qui se passe à l'AQCV dit Moscou Côté. À ce que je sache, par exemple, il n'y a pas eu d'assemblée générale l'an dernier. Nous avons proposé à Gabriel La Rouche de se joindre à l'ACTA et de s'y faire élire pour faire valoir les idées qu'il défend mais il a refusé.''
De son côté, le président de l'AQCV Gabriel La Rouche indique qu'une assemblée générale a été conduite sur Internet . Pourquoi sur Internet ? '' parce que nous n'avions pas les moyens de faire autremement, dit-il.''
Cela peut - il être suffisant aux yeux de la loi pour que l'Association soit en règle ? Nous l'ignorons. Mais au delà de cette particularité, tout porte à croire que les 450 membres dont se réclame l'AQCV, sont à tout le moins ''peu embarqués''. Sur les 450 membres, à peine un quart a réglé son membership qui est de 25 $'', admet Gabriel La Rouche. Les autres 3/4 ne seraient donc pas en règle.
'' L'important, dit Gabriel La Rouche, c'est de faire passer le message. Pour beaucoup d'agents de voyages et de conseillers du Québec, la situation est très difficile et nous nous faisons le porte parole de leurs préoccupations. L'avenir de la profession est en danger, la situation est urgente et c'est une tâche énorme pour laquelle nous n'avons pas les ressources nécessaires, notamment pour nous payer des spécialistes de la communication. Cela dit, nous prenons des positions sur tous les dossiers, notre voix est entendue, il arrive même que l'OPC nous réfère des dossiers.''
'' Mais, dit-il, depuis quelques temps les médias nous boycottent, le message ne passe plus''. Il fait ici référence à un communiqué émis par l'AQCV il y a trois semaines et qui, sur la base de ce que déclarait Moscou Côté dans un article de Tourisme Plus, réclame la démission de ce dernier. Un communiqué que, comme plusieurs autres communiqués, nous avons, apparemment à l'instar de nos confrères, choisi de ne pas publier.
Association, groupe de pression, voix de la profession, quoi qu'en soit le nom ou le statu qui lui revient, l'AQCV souffre, tout comme l'ACTA d'ailleurs, d'un manque de mobilisation et d'un manque d'adhésion aux causes qu'elle défend. Et si les principaux intéressés ne ressentent pas le besoin urgent de se mobiliser et le besoin urgent de s'organiser comme il le faut et de mettre sur la table ne serait-ce que leur cotisation de 25$ pour faire valoir leurs idées, faut-il en conclure que des problèmes, dans le fond, il n'y en a pas vraiment ?
Une autre caractéristique qui refait souvent surface à l'AQCV c'est qu'elle adopte souvent la ligne dure avec des dénonciations virulentes qui tranchent bien sûr avec le discours ambiant généralement fadasse. En lisant les communiqués et les déclarations émanant de l'AQCV, on demeure parfois interloqué par l'agressivité qui s'en dégage. Une approche qui, dans les coulisses de l'industrie, ne déplaît pas à tout le monde. Une personne à la tête d'un réseau, et dont nous tairons le nom, nous disait il y a de cela plus d'un an '' l'AQCV ? nous, on les adore'', laissant entendre que l'AQCV disaient tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas.
Mais l'ardeur du président de l'AQCV serait allée un peu trop loin, si l'on en croit les propos de Moscou Côté. '' J'ai eu Gabriel La Rouche au téléphone hier et il m'a carrément fait des menaces de mort ''dit-il.
'' C'est absolument faux , rétorque Gabriel La Rouche. Je lui ai donné le fond de ma pensée et je n'ai pas mis de gants blancs pour le faire mais jamais je ne l'ai menacé de mort !''
Des tensions qui trahissent peut être la forte polarisation des positions eu égard aux menaces qui pèsent sur l'industrie. Mais est-ce là la meilleure façon de faire passer un message ? En sommes nous rendus là dans cette industrie?
Gabriel La Rouche ne cache pas que son poste de Président de l'AQCV l'épuise depuis longtemps et
qu'il pèse sur la conduite de ses affaires. Mais la question se pose. Ne serait-il pas temps pour l'AQCV de prendre une pause, de faire un peu de ménage et de se doter d'un minimum d'outils de communication si elle veut vraiment faire entendre sa voix ?
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