Le Groupe des Agences Technologiques veut venir en aide à l'industrie

Le Groupe des agences technologiques qui a vu le jour cette semaine se donne de nombreux mandats, principalement dans la sphère de la technologie. Mais elle se propose également de contribuer à l' assainissement de l'industrie, notamment en se donnant le mandat d' ''intervenir auprès des tours opérateurs afin qu'ils cessent toute relation d'affaires avec des agences de voyages ne présentant pas des états financiers vérifiés générant un minimum de $25,000.00 de bénéfices net après impôt, le tout pour assurer la protection des voyageurs et la réputation des agences de voyages et de leurs partenaires financiers. ''

Nous avons parlé à André Poulin, directeur marketing et fondateur de Voyages à Rabais, un discompteur bien établi à Trois - Rivières et l'un des initiateurs de la nouvelle association.

''Je viens du domaine des services financiers, dans le créneau des assurances, explique l'homme d'affaires. Une industrie où j'ai observé cette pratique qui consiste pour un fournisseur de services à s'assurer que les gens qui sont dans la chaîne de distribution mènent des affaires qui soient rentables et qui produisent un bilan financier positif. Lorsque des entreprises évoluant dans un domaine, que ce soit l'assurance ou le voyage, font de mauvaises affaires, cela se reflète négativement sur l'ensemble du domaine en question. Il en va de même dans notre industrie où l'on voit régulièrement des cas d'agences avec des comptes en fidéicommis à découvert et autres irrégularités qui sont symptomatiques de difficultés financières. Cela n'est bon ni pour la profession, ni pour les clients, ni pour les tour opérateurs. Il ya un ménage à faire et nous nous proposons de venir ainsi à l'aide de la profession et des grossistes ! ''

André Poulin ne sait pas combien d'agence pourraient, le cas échéant, être affectées par les mesures préconisées par la nouvelle association . Mais il confie toutefois qu'au départ, le seuil était de 50,000$ de bénéfice après impôts plutôt que le 25,000$ dont il est question aujourd'hui. Un ''assouplissement'' dont on peut supposer qu'il découle de légères dissensions au sein du groupe.

Estime-t-il que les petites agences n'ont pas d'avenir ? ''Pas du tout, dit-il. Une agence qui fait un volume d'affaires de, par exemple, 2 millions$, qui est bien gérée et qui a pris le virage technologique qui s'impose peut être très rentable !

Nous y reviendrons

Rappelons qu' André Poulin se met à la disposition des personnes intéressées à en savoir plus sur l'association au 1- 819 - 693 - 8937