Au sein de l'association Groupe des Agences Technologiques (GAT), qui a vu le jour cette semaine, l'un des initiateurs réfute à juste titre l'appellation de ''discompteur''. Il s'agit de Moscou Côté, le président de Voyages Constellation, également président du conseil régional et vice président national de l'ACTA.
'' Voyages Constellation n'est pas un discompteur'' expliquait-il lorsque nous l'avons rejoint hier au téléphone. '' Nous sommes une agence qui travaille avec plusieurs canaux de distribution. Nous avons une agence physique qui a pignon sur rue au centre ville et qui jouit d'un bon achalandage. Nous avons 8 conseillers, un centre d'appel et nous exploitons un site web qui vend des voyages en ligne mais nous ne pratiquons pas le '' discounting'', assure-t-il.
Le titre de notre article '' les quatre principaux ''discompteurs'' du Québec se regroupent autour d'un ambitieux projet '' laissait entendre que du fait de son adhésion au regroupement, Moscou Côté était au nombre des discompteurs. Il n'en n'est rien. Par ailleurs s'il endosse aujourd'hui les mandats énoncés par la nouvelle association, Moscou Côté confie qu'au départ il n'était pas preneur.
'' Lorsque j'ai été approché pour faire partie de cette nouvelle association, l'un des mandats qui était au programme c'était de lutter contre les ententes mandant - mandataire. Bien sûr J'étais totallement contre cette idée et j'ai donc décliné l'invitation. Devant ma réponse, l'un des initiateurs a indiqué que si je n'embarquais pas, lui non plus n'embarquerait pas. Nous en sommes finalement arrivés à un compromis et la question de la relation mandant-mandataire a été évacuée du projet. ''
À la question de savoir si les mandats de la nouvelle association n'entrent pas en conflit avec ceux poursuivis par l'ACTA, Moscou Côté répond par la négative.
''Les mandats que veut poursuivre la nouvelle association (GAT) ne sont pas en contradiction avec ceux que poursuit l'ACTA. Si c'était le cas, j'abdiquerais de mes responsablilités de l'une ou de l'autre de ces associations. Pour l'une comme pour l'autre, il est notamment question de combattre ce qui fait le plus mal à l'industrie, c'est à dire le manque de barrières à l'accessibilité de la profession. Au Québec, à peu près n'importe qui peut s'improviser agent de voyages, sans en avoir nécessairement les compétences ou les ressources. Et ironiquement, avec le système actuel, les clients qui font affaire avec ce genre d'agence bénéficient des mêmes garanties et de la même protection qu'ils retrouveraient dans des agences bien établies. ''
'' En Ontario, rappelle Moscou Côté, l'industrie se gère elle même par le biais du Travel Industry Council of Ontario (TICO) dont tous les agents de voyages doivent être membres pour avoir le droit de pratiquer la profession. C'est ce que nous nous souhaitons voir au Québec et les démarches de l'ACTA auprès de l'OPC vont dans ce sens. Le nouveau président de l'OPC, Louis Borgeat fait d'ailleurs montre d'une plus grande ouverture à cet égard. ''
La suite demain
'' Voyages Constellation n'est pas un discompteur'' expliquait-il lorsque nous l'avons rejoint hier au téléphone. '' Nous sommes une agence qui travaille avec plusieurs canaux de distribution. Nous avons une agence physique qui a pignon sur rue au centre ville et qui jouit d'un bon achalandage. Nous avons 8 conseillers, un centre d'appel et nous exploitons un site web qui vend des voyages en ligne mais nous ne pratiquons pas le '' discounting'', assure-t-il.
Le titre de notre article '' les quatre principaux ''discompteurs'' du Québec se regroupent autour d'un ambitieux projet '' laissait entendre que du fait de son adhésion au regroupement, Moscou Côté était au nombre des discompteurs. Il n'en n'est rien. Par ailleurs s'il endosse aujourd'hui les mandats énoncés par la nouvelle association, Moscou Côté confie qu'au départ il n'était pas preneur.
'' Lorsque j'ai été approché pour faire partie de cette nouvelle association, l'un des mandats qui était au programme c'était de lutter contre les ententes mandant - mandataire. Bien sûr J'étais totallement contre cette idée et j'ai donc décliné l'invitation. Devant ma réponse, l'un des initiateurs a indiqué que si je n'embarquais pas, lui non plus n'embarquerait pas. Nous en sommes finalement arrivés à un compromis et la question de la relation mandant-mandataire a été évacuée du projet. ''
À la question de savoir si les mandats de la nouvelle association n'entrent pas en conflit avec ceux poursuivis par l'ACTA, Moscou Côté répond par la négative.
''Les mandats que veut poursuivre la nouvelle association (GAT) ne sont pas en contradiction avec ceux que poursuit l'ACTA. Si c'était le cas, j'abdiquerais de mes responsablilités de l'une ou de l'autre de ces associations. Pour l'une comme pour l'autre, il est notamment question de combattre ce qui fait le plus mal à l'industrie, c'est à dire le manque de barrières à l'accessibilité de la profession. Au Québec, à peu près n'importe qui peut s'improviser agent de voyages, sans en avoir nécessairement les compétences ou les ressources. Et ironiquement, avec le système actuel, les clients qui font affaire avec ce genre d'agence bénéficient des mêmes garanties et de la même protection qu'ils retrouveraient dans des agences bien établies. ''
'' En Ontario, rappelle Moscou Côté, l'industrie se gère elle même par le biais du Travel Industry Council of Ontario (TICO) dont tous les agents de voyages doivent être membres pour avoir le droit de pratiquer la profession. C'est ce que nous nous souhaitons voir au Québec et les démarches de l'ACTA auprès de l'OPC vont dans ce sens. Le nouveau président de l'OPC, Louis Borgeat fait d'ailleurs montre d'une plus grande ouverture à cet égard. ''
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