Matthew Upchurch, le CEO de Virtuoso, pense que la clé pour rétablir la confiance des voyageurs c'est que les croisières puissent reprendre, rapporte Travel Weekly. Il pense que l'industrie dans son entièreté devrait en faire son cri de ralliement '' que vous vendiez ou non des croisières; que vous soyez un hôtelier, un tour opérateur ou une société de gestion de destination. ''
Pourquoi ? Parce que selon lui les gens qui font des croisières ne font pas que naviguer. '' ils prennent l'avion, ils séjournent à l'hôtel avant et après, ils prennent des excursions, mangent au restaurant, magasinent dans les ports et visitent des sites culturels. Il s'agit d'un cas où la marée montante fait réellement flotter tous les bateaux. Quand les compagnies de croisières reprendront la mer - et j'ai confiance qu'elles le feront - cela va faire gonfler la confiance envers la sécurité des voyageurs.''
Selon M. Upchurch, les compagnies de croisières sont astreintes à des standards plus élevés que tout autre secteur du voyage, y compris les compagnies aériennes. Ces dernières, relève-t-il, même si leurs actions pour ramener des passagers à bord sont admirables, n'ont pas réussi à faire rebondir l'industrie des voyages. Un constat qu'il explique par le fait que contrairement aux évènements disruptifs subis dans le passé, la relance ne passera pas d'abord par une reprise des voyages d'affaires. Pour cette crise-ci, pense-t-il, les efforts doivent plutôt porter sur le voyageur d'agrément.
Il cite un sondage interne qui révèle que 83% des agences membres de Virtuoso déclarent que le principal facteur pour rétablir la confiance des voyageurs ce sont des politiques flexibles en matière d'annulations et de reports de voyages. Le même sondage montre que 40% des nouvelles réservations étaient pour des croisières océaniques, soit plus que toute autre catégorie de voyage, et que 37% des clients de Virtuoso se disent prêts à refaire une croisière.
Le dirigeant observe qu'au début de la pandémie, au printemps, le focus était sur l'aplatissement de la courbe. Et maintenant, on parle d'attendre un vaccin avant de pouvoir relancer pleinement les voyages. '' C'est un but digne d'espérance, mais ça ne s'est pas passé comme ça pour les autres menaces qui ont perturbé les voyages dans le passé. Le terrorisme n'était pas éliminé lorsque nous avons recommencé à voyager après 911, le Zika n'était pas éradiqué quand nous avons recommencé à voyager dans les Caraïbes. Mais la réalité c'est que, comme pour d'autres menaces, tout ça fait maintenant partie du profil de risque du voyageur. Et les professionnels du voyages, comme ceux de Virtuoso, vont devoir aider les voyageurs à prendre des décisions éclairées basées sur '' tous les facteurs, incluant leur tolérance personnelle à la prise de risque. ''
Et M. Upchurch de conclure : '' Pour notre bien à tous, nous devrions travailler à ramener en mer les navires de croisières ''
(Source : Travel Weekly
Pourquoi ? Parce que selon lui les gens qui font des croisières ne font pas que naviguer. '' ils prennent l'avion, ils séjournent à l'hôtel avant et après, ils prennent des excursions, mangent au restaurant, magasinent dans les ports et visitent des sites culturels. Il s'agit d'un cas où la marée montante fait réellement flotter tous les bateaux. Quand les compagnies de croisières reprendront la mer - et j'ai confiance qu'elles le feront - cela va faire gonfler la confiance envers la sécurité des voyageurs.''
Selon M. Upchurch, les compagnies de croisières sont astreintes à des standards plus élevés que tout autre secteur du voyage, y compris les compagnies aériennes. Ces dernières, relève-t-il, même si leurs actions pour ramener des passagers à bord sont admirables, n'ont pas réussi à faire rebondir l'industrie des voyages. Un constat qu'il explique par le fait que contrairement aux évènements disruptifs subis dans le passé, la relance ne passera pas d'abord par une reprise des voyages d'affaires. Pour cette crise-ci, pense-t-il, les efforts doivent plutôt porter sur le voyageur d'agrément.
Il cite un sondage interne qui révèle que 83% des agences membres de Virtuoso déclarent que le principal facteur pour rétablir la confiance des voyageurs ce sont des politiques flexibles en matière d'annulations et de reports de voyages. Le même sondage montre que 40% des nouvelles réservations étaient pour des croisières océaniques, soit plus que toute autre catégorie de voyage, et que 37% des clients de Virtuoso se disent prêts à refaire une croisière.
Le dirigeant observe qu'au début de la pandémie, au printemps, le focus était sur l'aplatissement de la courbe. Et maintenant, on parle d'attendre un vaccin avant de pouvoir relancer pleinement les voyages. '' C'est un but digne d'espérance, mais ça ne s'est pas passé comme ça pour les autres menaces qui ont perturbé les voyages dans le passé. Le terrorisme n'était pas éliminé lorsque nous avons recommencé à voyager après 911, le Zika n'était pas éradiqué quand nous avons recommencé à voyager dans les Caraïbes. Mais la réalité c'est que, comme pour d'autres menaces, tout ça fait maintenant partie du profil de risque du voyageur. Et les professionnels du voyages, comme ceux de Virtuoso, vont devoir aider les voyageurs à prendre des décisions éclairées basées sur '' tous les facteurs, incluant leur tolérance personnelle à la prise de risque. ''
Et M. Upchurch de conclure : '' Pour notre bien à tous, nous devrions travailler à ramener en mer les navires de croisières ''
(Source : Travel Weekly