Frank DeMarinis, PDG de TravelBrands
Le patron de TravelBrands, Frank DeMarinis se dit davantage optimiste qu'il y a 3 ou 4 semaines quant à la capacité de la compagnie à réussir sa sortie du processus d'arrangements avec les créanciers des compagnies, rapporte nos consoeurs d' Openjaw.com, qui ont recueilli ses propos après la prolongation de la suspension des procédures octroyée vendredi en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC).
Le fait que la cour ait permis une prolongation est un signe positif estime M. DeMarinis. '' La seule raison pour laquelle nous avons obtenu une prolongation c'est que les tribunaux voient les progrès que nous avons accomplis jusqu'à présent. De grands progrès ont été faits avec l'IATA, avec Sears et maintenant avec le propriétaire. Avec ce dernier en particulier, il y a eu beaucoup de mouvements ces derniers jours et je suis très confiant que nous allons pouvoir en arriver à une entente. Je suis plus optimiste maintenant qu'il y a 3 ou 4 semaines. ''
S'il n'est pas possible de négocier une entente avec le propriétaire du 75 Eglinton Avenue East, où il reste 15 ans sur les 20 ans de bail dont a hérité TravelBrands en rachetant les opérations canadiennes de Thomas Cook, TravelBrands pourrait potentiellement avoir à initier un processus de 'soumission d'amorce' (en anglais: stalking horse sales process) .
“ Si nous n'arrivons pas à nous entendre avec le propriétaire, alors il n'y a pas d'alternative. La soumission d'amorce est un processus de soumission par lequel TravelBrands est mise en vente au plus haut soumissionnaire. Et, en tant que créancier garanti, nous avons le droit de soumissionner pour cette vente,” déclare M. DeMarinis.
Pour les créanciers, beaucoup dépend de la possibilité ou non pour TravelBrands d'arriver à finaliser une entente avec le propriétaire et si elle n'y arrive pas, les paiements aux créanciers dépendraient alors de qui, à la fin du processus, serait propriétaire de l'entreprise.
Mais M. DeMarinis insiste sur le fait qu'il croit que l'issue sera positive. “ Ça , c'est la route extrême à prendre. Nous voulons toujours payer nos créanciers à 100% . Nous ne voulons pas avoir de créanciers. [...]. Notre priorité est de négocier afin de sortir de la LACC en étant en règle avec tous les créanciers. Et nous sommes très confiants que nous en arriverons à une solution avec le propriétaire dans un futur rapproché.''
M.DeMarinis dit être touché par le support qu'a reçu la compagnie de la part des agents et des fournisseurs. '' Les agents de voyages continuent à réserver chez TravelBrands grâce à notre réputation et la confiance qu'ils ont en nous, en nous trois ( Frank et ses frères ), et cela en a dit long depuis les 2 mois et demi que dure tout ce processus. ''
“ Je ne peux pas exprimer assez ma reconnaissance lorsque j'entends le genre de mots que je continue à entendre semaine après semaine, la confiance que les gens ont en nous quant à notre capacité de faire le travail sous la LCAA et qu'ils veulent encore voir survivre les grandes marques Sunquest , Holiday House et les autres. Et cela m'encourage beaucoup.''
'' Il en va de même pour les employés de TravelBrands '', poursuit M, Demarinis. '' Nous avons un personnel super et ça en dit long sur l'organisation, sur qui nous sommes aujourd'hui, et sur la capacité, en cette période, de nous rassembler comme une famille, d'être unis et de croire au résultat.''
Sur le plan des ventes, M. Demarinis confie que les réservations pour l'hiver sont au même niveau que l'année dernière, ce qu'il considère '' un signe très positif compte tenu de la situation.''
Il anticipe un '' hiver difficile '' pour l'ensemble du marché en raison des capacités additionnelles '' et le niveau actuel du dollar et l'incertitude quant à son niveau, une fois l'hiver venu.'' D'un autre côté, il dit qu'il croit qu'il y aura moins de ventes de dernière minute alors que les tour opérateurs ont été agressifs dans les incitatifs pour les réservez-tôt.
(Source: Openjaw.com)
Le fait que la cour ait permis une prolongation est un signe positif estime M. DeMarinis. '' La seule raison pour laquelle nous avons obtenu une prolongation c'est que les tribunaux voient les progrès que nous avons accomplis jusqu'à présent. De grands progrès ont été faits avec l'IATA, avec Sears et maintenant avec le propriétaire. Avec ce dernier en particulier, il y a eu beaucoup de mouvements ces derniers jours et je suis très confiant que nous allons pouvoir en arriver à une entente. Je suis plus optimiste maintenant qu'il y a 3 ou 4 semaines. ''
S'il n'est pas possible de négocier une entente avec le propriétaire du 75 Eglinton Avenue East, où il reste 15 ans sur les 20 ans de bail dont a hérité TravelBrands en rachetant les opérations canadiennes de Thomas Cook, TravelBrands pourrait potentiellement avoir à initier un processus de 'soumission d'amorce' (en anglais: stalking horse sales process) .
“ Si nous n'arrivons pas à nous entendre avec le propriétaire, alors il n'y a pas d'alternative. La soumission d'amorce est un processus de soumission par lequel TravelBrands est mise en vente au plus haut soumissionnaire. Et, en tant que créancier garanti, nous avons le droit de soumissionner pour cette vente,” déclare M. DeMarinis.
Pour les créanciers, beaucoup dépend de la possibilité ou non pour TravelBrands d'arriver à finaliser une entente avec le propriétaire et si elle n'y arrive pas, les paiements aux créanciers dépendraient alors de qui, à la fin du processus, serait propriétaire de l'entreprise.
Mais M. DeMarinis insiste sur le fait qu'il croit que l'issue sera positive. “ Ça , c'est la route extrême à prendre. Nous voulons toujours payer nos créanciers à 100% . Nous ne voulons pas avoir de créanciers. [...]. Notre priorité est de négocier afin de sortir de la LACC en étant en règle avec tous les créanciers. Et nous sommes très confiants que nous en arriverons à une solution avec le propriétaire dans un futur rapproché.''
M.DeMarinis dit être touché par le support qu'a reçu la compagnie de la part des agents et des fournisseurs. '' Les agents de voyages continuent à réserver chez TravelBrands grâce à notre réputation et la confiance qu'ils ont en nous, en nous trois ( Frank et ses frères ), et cela en a dit long depuis les 2 mois et demi que dure tout ce processus. ''
“ Je ne peux pas exprimer assez ma reconnaissance lorsque j'entends le genre de mots que je continue à entendre semaine après semaine, la confiance que les gens ont en nous quant à notre capacité de faire le travail sous la LCAA et qu'ils veulent encore voir survivre les grandes marques Sunquest , Holiday House et les autres. Et cela m'encourage beaucoup.''
'' Il en va de même pour les employés de TravelBrands '', poursuit M, Demarinis. '' Nous avons un personnel super et ça en dit long sur l'organisation, sur qui nous sommes aujourd'hui, et sur la capacité, en cette période, de nous rassembler comme une famille, d'être unis et de croire au résultat.''
Sur le plan des ventes, M. Demarinis confie que les réservations pour l'hiver sont au même niveau que l'année dernière, ce qu'il considère '' un signe très positif compte tenu de la situation.''
Il anticipe un '' hiver difficile '' pour l'ensemble du marché en raison des capacités additionnelles '' et le niveau actuel du dollar et l'incertitude quant à son niveau, une fois l'hiver venu.'' D'un autre côté, il dit qu'il croit qu'il y aura moins de ventes de dernière minute alors que les tour opérateurs ont été agressifs dans les incitatifs pour les réservez-tôt.
(Source: Openjaw.com)