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Voyager en 2016: ce qui nous fait mettre les voiles



Communiqué du SITV

Voyager en 2016: ce qui nous fait mettre les voiles
Certains diront que le monde n’est plus ce qu’il était. Malgré l’actualité souvent négative qui expose des crises politiques, religieuses ou économiques secouant des régions de la planète, l'Organisation mondiale du tourisme a annoncé une augmentation de 4 % du tourisme international au premier semestre de 2016. Mais qu’est-ce qui fait bouger les gens?

Sept globetrotteurs et spécialistes de l’industrie parlent de leur passion et expliquent pourquoi l’on devrait continuer de voyager, maintenant plus de jamais. Ils seront au Salon International Tourisme Voyages présenté par Aéroports de Montréal, du 21 au 23 octobre à la Place Bonaventure.

Jennifer Doré Dallas tient depuis 2010 le blogue voyage Moi, mes souliers. «Décrocheuse corporate» devenue blogueuse de voyage, elle a mis sa carrière de gestionnaire d’appels d’offres en TI sur pause le temps d’un tour du monde qui lui a fait découvrir l’Amérique du Sud et l’Asie du Sud-Est en passant par l’Europe sur une période de neuf mois. Ce périple lui a permis de se décider à se lancer à temps plein dans l’aventure. «Le voyage est dans mon ADN. La curiosité me fait partir pour découvrir d’autres gens et d’autres réalités. Mais cette curiosité reste l’élément déclencheur. J’aime me faire bousculer émotivement, vivre un choc interne dans mes valeurs et croyances. Voir qu’ailleurs, il existe parfois des solutions pas encore trouvées chez nous…»

De son côté, l’auteur de guides Ulysse et grand voyageur Rodolphe Lasnes est optimiste quant à l’engouement du tourisme international. «S’ouvrir à d’autres, ce n’est jamais négatif, au contraire! Une fois qu’on est allé au Mexique et qu’on rencontre ensuite des travailleurs de ce pays ici, l’on a une autre perception. C’est ce que le voyage nous apporte. Il nous permet aussi de relativiser les choses quand on revient chez nous. Mais il est vrai que l’actualité et la plus grande accessibilité de certaines destinations font en sorte que les gens vont ailleurs. Par exemple, on remarque une nette augmentation de touristes européens au Costa Rica, au Panama et au Nicaragua », ajoute celui qui a beaucoup exploré ces régions. Même son de cloche du côté de Claude Morneau, éditeur chez Ulysse et auteur de plusieurs guides: «Une fois qu’on a la piqûre, le goût du voyage demeure présent. Et le monde est tellement grand! Il y a une panoplie de bonnes raisons pour voyager et elles varient considérablement d’une personne à l’autre. On recherche le dépaysement, le contact humain et, souvent, les expériences. Maintenant, l’on souhaite moins faire du tourisme de spectateur, mais vivre la destination. Et puis, pour les Québécois, le climat ingrat joue beaucoup! Tôt ou tard, on a tous besoin de chaleur et de soleil.»

Pour le directeur de l’Office national du tourisme tunisien, Issam Khereddin, le voyage fait partie de sa philosophie de vie. «Voyager, c’est rêver. Voyager, c’est vivre. Si l’on arrête de voyager, on va rendre heureux les instigateurs des éléments négatifs de la société. En 2015, la Tunisie a instauré des mesures pour augmenter le niveau de sécurité d’endroits stratégiques tels les aéroports, ports, musées, plages et sites archéologiques. Cette présence «musclée» est rassurante. Il y a tant à découvrir chez nous! Le pays a toujours été une destination chérie des Québécois grâce à sa gastronomie, sa chaleur humaine et son histoire. Il continue de l’être tant pour les voyageurs en groupes et individuels que ceux qui optent pour le sac à dos. On doit par contre quotidiennement mettre en contexte et clarifier de l’information souvent erronée qui circule, par exemple sur le port des shorts pour les femmes. Ça fait partie de notre rôle.»

Rachel Latour, blogueuse de Découverte Monde, a eu le coup de foudre pour les voyages à 23 ans lorsqu’elle a quitté le Québec pour l’Argentine afin de réaliser un stage de fin de baccalauréat en géographie. «Le voyage me permet de ressentir davantage mes émotions. En voyage, nos sens sont éveillés et la perception des choses est différente. On ressent tout plus intensément. Il m’apprend surtout la débrouillardise, la confiance en moi, la patience, le détachement face aux choses matérielles. En plus, il me procure une ouverture et, surtout, une compréhension du monde et de l’autre. Il me permet de me comprendre davantage, de saisir mes limites et ma capacité d’adaptation dans un contexte sans cesse changeant et rempli d’incertitudes. Finalement, le voyage n’est pas qu’une destination, mais une expérience personnelle complète.»

Selon Claude St-Pierre, directeur de Tours Chanteclerc, le voyageur va toujours voyager. «Cette déstabilisation va continuer de faire partie de notre quotidien. On ne peut plus l’ignorer, mais je ne la juge pas très dramatique. Les gens ne s’empêchent pas de voyager! Cette année, l’on a établi un record de passagers vers l’Angleterre, la Grèce et le Canada. Toutefois, la prise de décision est beaucoup plus volatile qu’il y a 10 ou 15 ans. C’est à l’avantage du voyageur, car la technologie leur permet. On peut maintenant prendre notre décision plus proche de la date de départ, mais le poste budgétaire "voyage" reste là. C’est la destination qui peut changer à la dernière minute.»

Louise Fecteau, directrice, commercialisation de Transat pour le Québec, explique que le voyage n’est plus un luxe, mais un besoin. «Il s’est démocratisé au fil du temps et dans notre vie remplie de stress, il fait du bien. Les gens ne voyagent pas moins, pas autant, mais plus qu’avant, et ça va continuer! De plus, l’industrie du tourisme est l’une des plus résilientes, incluant ses voyageurs. Pour les gens plus insécures, les voyages en groupes offrent plus d’encadrement, ce qui convient à certaines personnes.»

Les visiteurs pourront rencontrer ces spécialistes et plusieurs autres au Salon International Tourisme Voyages. Les exposants représentant les destinations et services liés au voyage, les nombreux conférenciers et les blogueurs de la «Zone Experts, présentée par les Guides de voyage Ulysse» répondre à toutes leurs questions.

Le Salon International Tourisme Voyages, c’est:
• 400 exposants;
• 250 destinations-vedettes (Amérique du Nord et du Sud, Europe, Caraïbes, Asie et Afrique);
• Plus de 300 conférences gratuites;
• 100 pays représentés;
• Des spectacles en continu.


Place Bonaventure (800 de la Gauchetière Ouest, Montréal)
Le vendredi 21 octobre: de 11 h à 21 h Le samedi 22 et le dimanche 23 octobre:
de 10 h à 18 h

Admission

Adultes: 14 $ Étudiants et aînés (55 ans et plus): 12 $
Membres CAA (sur présentation de la carte à la billetterie): 7 $
Transport en commun (sur présentation d’un titre de transport valide de la STM à la billetterie): 11$
De 6 à 12 ans: 8 $
5 ans et moins: gratuit

Vous pouvez acheter vos billets en ligne et profiter d’une réduction de 3 $, gracieuseté de Croix Bleue assurance voyage: salontourismevoyages.com.

Expo Média détient et produit le Salon International Tourisme Voyages. Expo Média, entreprise privée dont le siège social est situé à Montréal, est également gestionnaire du Salon national de l’habitation de Montréal, du Salon maisons et jardins d’Ottawa, du Salon habitat d'automne d'Ottawa et du Salon maisons et rénovation d’Ottawa, tous propriétés de Marketplace Events.

Mercredi 5 Octobre 2016 - 07:54






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