Les profondes mutations que connaît le secteur du tourisme avec l'émergence d'internet, des low cost ou encore le passage d'Air France à la "commission zéro" créent des turbulences au sein des professionnels et de leur syndicat menacé d'éclatement.
Top Resa, le salon professionnel du tourisme qui s'est ouvert jeudi à Deauville (Calvados), est cette année un salon sous tensions. Le SNAV (Syndicat national des agents de voyages), représentant la quasi totalité des professions du tourisme, est en crise.
Alors que son président César Balderacchi quittera ses fonctions l'année prochaine, certains adhérents, notamment en province, lui reprochent d'avoir trop vite accepté, sans contrepartie suffisante, la supression par Air France des commissions qui rétribuaient la vente de billets.
Par ailleurs, le responsable des tours opérateurs au sein du SNAV, René-Marc Chikli, a démissionné de ses fonctions. Egalement président de l'Association des tours opérateurs -Ceto, il envisage de créer un syndicat des tours opérateurs indépendant du SNAV. "Les intérêts des agents de voyages et des tours opérateurs ne sont pas les mêmes", explique au salon M. Chikli, qui se dit ouvert à toute solution, syndicat indépendant ou fédération. "Nous voulons seulement que notre poids économique soit mieux pris en compte", souligne-t-il, estimant le SNAV dominé par les agences de voyages indépendantes.
"La profession est à un tournant", reconnait Philippe Demonchy, porte-parole du SNAV et aussi président du réseau d'agences Sélectour. Pour lui, le SNAV a "montré ses limites" et il propose "une nouvelle architecture, fédérative", à partir des grandes composantes professionnelles. César Balderacchi, président du SNAV, a déclaré à l'AFP être "d'accord pour une fédération", mais dans le cadre du syndicat. "Il existe déjà des groupes, a-t-il assuré, il n'y a qu'à adapter cette structure".
Antoine Cachin, ancien "patron" de Thomas Cook et conseil en tourisme, va plus loin en estimant qu'avec l'évolution de la société, du transport et des technologies "le métier d'agent de voyage doit être revu". "Nous avons tous des liens communs, dit-il. Il serait stupide de se faire la guerre".
(source France 3)
Top Resa, le salon professionnel du tourisme qui s'est ouvert jeudi à Deauville (Calvados), est cette année un salon sous tensions. Le SNAV (Syndicat national des agents de voyages), représentant la quasi totalité des professions du tourisme, est en crise.
Alors que son président César Balderacchi quittera ses fonctions l'année prochaine, certains adhérents, notamment en province, lui reprochent d'avoir trop vite accepté, sans contrepartie suffisante, la supression par Air France des commissions qui rétribuaient la vente de billets.
Par ailleurs, le responsable des tours opérateurs au sein du SNAV, René-Marc Chikli, a démissionné de ses fonctions. Egalement président de l'Association des tours opérateurs -Ceto, il envisage de créer un syndicat des tours opérateurs indépendant du SNAV. "Les intérêts des agents de voyages et des tours opérateurs ne sont pas les mêmes", explique au salon M. Chikli, qui se dit ouvert à toute solution, syndicat indépendant ou fédération. "Nous voulons seulement que notre poids économique soit mieux pris en compte", souligne-t-il, estimant le SNAV dominé par les agences de voyages indépendantes.
"La profession est à un tournant", reconnait Philippe Demonchy, porte-parole du SNAV et aussi président du réseau d'agences Sélectour. Pour lui, le SNAV a "montré ses limites" et il propose "une nouvelle architecture, fédérative", à partir des grandes composantes professionnelles. César Balderacchi, président du SNAV, a déclaré à l'AFP être "d'accord pour une fédération", mais dans le cadre du syndicat. "Il existe déjà des groupes, a-t-il assuré, il n'y a qu'à adapter cette structure".
Antoine Cachin, ancien "patron" de Thomas Cook et conseil en tourisme, va plus loin en estimant qu'avec l'évolution de la société, du transport et des technologies "le métier d'agent de voyage doit être revu". "Nous avons tous des liens communs, dit-il. Il serait stupide de se faire la guerre".
(source France 3)