Communiqué de l'OMT
Des responsables du voyage et du tourisme de 30 pays se sont réunis à Paris pour entendre un exposé du docteur David Nabarro, Coordonnateur des Nations Unies pour les grippes aviaire et humaine, dans le cadre d’un séminaire de deux jours -qui prend fin aujourd’hui- sur leurs réactions face à l’éventualité d’une pandémie.
Une bonne planification, des dispositions claires relatives à la communication entre gestionnaires et membres du personnel, une main-d’œuvre pleinement préparée et des procédures bien définies relatives à la sécurité des clients et de la main-d’œuvre sont les principaux éléments qui permettront de protéger les intérêts des voyageurs, des compagnies, et de tout le secteur, a déclaré le docteur Nabarro dans son message.
À un moment précis, on estime que plus de deux millions de personnes voyagent à l’étranger et des millions d’autres voyagent à l’intérieur de leur pays, a révélé Geoffrey Lipman, le Sous-Secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) des Nations Unies. Il a souligné que le tourisme n’était pas pour l’instant menacé par la grippe aviaire. L’objectif de ce séminaire de deux jours, qui s’est tenu à Paris les 29 et 30 mars et organisé par l’OMT, est d’améliorer la coordination à l’intérieur des pays et entre eux au cas où surviendrait une crise régionale ou mondiale telle que la propagation fulgurante d’un nouveau type de grippe parmi les populations humaines, a-t-il ajouté.
« Le secteur du tourisme est déterminé à être pleinement préparé en cas de pandémie », a déclaré M. Lipman. Un portail spécial a été lancé sur www.sos.travel afin d’aider les voyageurs et le secteur des voyages et du tourisme en cas d’urgence.
Dans ses observations, le docteur Nabarro, Coordonnateur du système des Nations Unies pour les grippes aviaire et humaine, a déclaré que le secteur des voyages et du tourisme était extrêmement sensible aux secousses du marché. Il a rappelé aux responsables que l’épidémie de SRAS survenue en Asie de l’Est en 2004, et qui n’avait fait « que » plusieurs centaines de victimes, a néanmoins eu des répercussions économiques d’un montant total de 50 milliards de dollars, et fait temporairement chuter le tourisme dans la région.
Le secteur des voyages et du tourisme dont la tâche consiste à déplacer des personnes de leurs foyers, essentiellement par le biais des compagnies aériennes et des aéroports, ne comprend qu’un seul domaine qui envisage sérieusement la possibilité que la grippe aviaire actuelle, qui s’est propagée sur trois continents, puisse se transmuter en une souche mortelle qui pourrait se transmettre rapidement parmi la population humaine, a indiqué le docteur Nabarro.
Les premiers à prendre conscience de ce phénomène ont été ceux qui sont directement les exposés: les abattoirs et les entreprises de la volaille, les sociétés pharmaceutiques et les services de santé.
Les banques et les sociétés financières leur ont emboîté le pas, en particulier les sociétés d’actions, de courtage, et d’assurance et de réassurance; de services comme l’électricité, l’eau et la distribution alimentaire; les entreprises qui fournissent des biens essentiels et en assurent le transport; les sociétés chargées de l’entretien des bâtiments; les entreprises de sécurité, d’assainissement et d’hygiène, ou de gestion de la faune et de la flore, des parcs et de l’environnement.
Ces entreprises prennent des mesures afin de pouvoir continuer à tourner et à maintenir leurs services auprès du public pendant une période de plusieurs semaines ou mois, a dit le docteur Nabarro.
L’OMT est la principale organisation internationale dans le domaine du tourisme. Institution spécialisée des Nations Unies, elle joue un rôle central en faveur du développement d’un tourisme responsable, durable et accessible à tous, en tenant spécialement compte des intérêts des pays en développement.
Une bonne planification, des dispositions claires relatives à la communication entre gestionnaires et membres du personnel, une main-d’œuvre pleinement préparée et des procédures bien définies relatives à la sécurité des clients et de la main-d’œuvre sont les principaux éléments qui permettront de protéger les intérêts des voyageurs, des compagnies, et de tout le secteur, a déclaré le docteur Nabarro dans son message.
À un moment précis, on estime que plus de deux millions de personnes voyagent à l’étranger et des millions d’autres voyagent à l’intérieur de leur pays, a révélé Geoffrey Lipman, le Sous-Secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) des Nations Unies. Il a souligné que le tourisme n’était pas pour l’instant menacé par la grippe aviaire. L’objectif de ce séminaire de deux jours, qui s’est tenu à Paris les 29 et 30 mars et organisé par l’OMT, est d’améliorer la coordination à l’intérieur des pays et entre eux au cas où surviendrait une crise régionale ou mondiale telle que la propagation fulgurante d’un nouveau type de grippe parmi les populations humaines, a-t-il ajouté.
« Le secteur du tourisme est déterminé à être pleinement préparé en cas de pandémie », a déclaré M. Lipman. Un portail spécial a été lancé sur www.sos.travel afin d’aider les voyageurs et le secteur des voyages et du tourisme en cas d’urgence.
Dans ses observations, le docteur Nabarro, Coordonnateur du système des Nations Unies pour les grippes aviaire et humaine, a déclaré que le secteur des voyages et du tourisme était extrêmement sensible aux secousses du marché. Il a rappelé aux responsables que l’épidémie de SRAS survenue en Asie de l’Est en 2004, et qui n’avait fait « que » plusieurs centaines de victimes, a néanmoins eu des répercussions économiques d’un montant total de 50 milliards de dollars, et fait temporairement chuter le tourisme dans la région.
Le secteur des voyages et du tourisme dont la tâche consiste à déplacer des personnes de leurs foyers, essentiellement par le biais des compagnies aériennes et des aéroports, ne comprend qu’un seul domaine qui envisage sérieusement la possibilité que la grippe aviaire actuelle, qui s’est propagée sur trois continents, puisse se transmuter en une souche mortelle qui pourrait se transmettre rapidement parmi la population humaine, a indiqué le docteur Nabarro.
Les premiers à prendre conscience de ce phénomène ont été ceux qui sont directement les exposés: les abattoirs et les entreprises de la volaille, les sociétés pharmaceutiques et les services de santé.
Les banques et les sociétés financières leur ont emboîté le pas, en particulier les sociétés d’actions, de courtage, et d’assurance et de réassurance; de services comme l’électricité, l’eau et la distribution alimentaire; les entreprises qui fournissent des biens essentiels et en assurent le transport; les sociétés chargées de l’entretien des bâtiments; les entreprises de sécurité, d’assainissement et d’hygiène, ou de gestion de la faune et de la flore, des parcs et de l’environnement.
Ces entreprises prennent des mesures afin de pouvoir continuer à tourner et à maintenir leurs services auprès du public pendant une période de plusieurs semaines ou mois, a dit le docteur Nabarro.
L’OMT est la principale organisation internationale dans le domaine du tourisme. Institution spécialisée des Nations Unies, elle joue un rôle central en faveur du développement d’un tourisme responsable, durable et accessible à tous, en tenant spécialement compte des intérêts des pays en développement.