L'Association des Agents de Voyages du Québec (AAVQ tenait hier une vidéo conférence informative et participative pour faire le point sur l'avancée des démarches de l'association auprès des diverses instances gouvernementales, en vue d'obtenir de l'aide pour ses membres, les agents de voyages du Québec. L'évènement, animé par Gwendoline Duval, (Profession Voyages), réunissait le président Moscou Côté, le vice-président, Éric Boissonneault et la directrice générale, Aurore Bonvalot.
750 personnes ont suivi la présentation en direct. Elles avaient l'opportunité de poser des questions. ( Voir la reprise sur la page FB de l'AAVQ)
Malheureusement, malgré quelques progrès, les nouvelles ne sont pas bonnes. Et le coeur du message de l'association c'est d'inviter les membres à se mobiliser et à communiquer de vive voix avec leurs députés mais aussi de partager avec l'association toute idée qui puisse faire progresser les dossiers.
Après avoir fait part d'un certain découragement, Moscou Côté a d'abord détaillé les nombreuses démarches entreprises auprès des différents ministères provinciaux et fédéraux, et rappelé que la clé d'une sortie de crise concernant le dossier des remboursements c'est l'aide gouvernementale qu'attendent encore les transporteurs aérien et qui n'arrive pas. Quant à la reprise des voyages, le frein principal demeure le besoin d'aménager intelligemment la quatorzaine imposée aux voyageurs à leur retour. M. Côté assure que les communications avec les divers responsables impliqués dans le dossier sont maintenant très fluides et que l'AAVQ échange avec l'Association des Tour-opérateurs du Québec (ATOQ) sur une base hebdomadaire.
Pas d'aide sectorielle
l'AAVQ planche sur les aides à la profession et, voyant la subvention salariale du Fédéral baisser de mois en mois, elle pousse d'autant plus les démarches pour obtenir une aide sectorielle de la part de Québec.
Malheureusement elle s'est fait servir un '' NON '' par le ministère de l'Économie qui dit craindre que cela ne créée un précédent au sein du commerce de détail. Le ministère fait également valoir que le chiffre d'affaires annuel de 4,5 milliard $ que traitent les agents de voyages resterait le même, qu'il y ait 800 agences ou 400 agences au Québec. Un argument que réfute clairement l'AAVQ mais qui semble bien imparable.
Les efforts de persuasion vont toutefois se poursuivre à assuré le vice-président, Éric Boissonneault, qui voit de nouvelles opportunités se dégager à la lumière des nouvelles mesures de confinement imposées par Québec et des programmes d'aide aux entreprises qui les accompagnent. Il presse les membres de contacter de vive voix leur député provincial et de continuer à insister sur les programmes d'aide.
Quoi qu'il en soit, Moscou Côté est très clair : « Si vous cherchez des solutions ce n'est pas le moment de prendre une hypothèque sur votre maison en pensant que de l'aide sectorielle s'en vient .»
Autre mauvaise nouvelle concernant les permis d'agences et les certificats de conseillers.
Dès le début de la crise l'AAVQ avait demandé que leur reconduction bénéficie d'assouplissements. Mais elle s'est fait servir un NON catégorique par l'OPC, rapporte Aurore Bonvalot, directrice générale de l'AAVQ . '' Cela ne fait pas partie de notre mission '' dit l'OPC.
Concernant l'imposition de la quatorzaine au retour de voyages l'AAVQ préconise plusieurs approches qui permettraient de réduire fortement la durée du confinement. À ce chapitre les dernières annonces du gouvernement Fédéral vont dans le bon sens et sont très encourageantes, rapporte Mme Bonvalot.
Du côté des assurances voyages, les nouvelles sont plutôt bonnes avec les programmes désormais offerts par de nombreux fournisseurs et prestataires. Mais il est important que les agents et conseillers scrutent dans le détail et avec beaucoup d'attention les couvertures offertes, prévient Mme Bonvalot.
Par ailleurs, si l'AAVQ ne voit pas d'objection à ce que les fournisseurs proposent et vendent des assurances alors que le niveau d'alerte voyages est à 3, elle a l'intention de travailler avec les fournisseurs dès que le niveau d'alerte descendra à 2, pour faire en sorte que ceux-ci ne se substituent pas aux agents et conseillers pour la vente d'assurance, une source de revenu importante pour les agences.
Ce bref compte rendu ne rend pas justice à l'engagement perceptible des dirigeants de l'AAVQ qui, rappelons-le, sont eux-mêmes des propriétaires d'agence. Il est fortement recommandé d'aller voir la reprise de cette excellente présentation qui aborde dans le détail des questions urgentes et importantes pour la survie de la profession.
https://www.facebook.com/AssociationAgentsVoyagesQuebec/
Des idées à partager avec l'AAVQ ? : info@aavq.ca
750 personnes ont suivi la présentation en direct. Elles avaient l'opportunité de poser des questions. ( Voir la reprise sur la page FB de l'AAVQ)
Malheureusement, malgré quelques progrès, les nouvelles ne sont pas bonnes. Et le coeur du message de l'association c'est d'inviter les membres à se mobiliser et à communiquer de vive voix avec leurs députés mais aussi de partager avec l'association toute idée qui puisse faire progresser les dossiers.
Après avoir fait part d'un certain découragement, Moscou Côté a d'abord détaillé les nombreuses démarches entreprises auprès des différents ministères provinciaux et fédéraux, et rappelé que la clé d'une sortie de crise concernant le dossier des remboursements c'est l'aide gouvernementale qu'attendent encore les transporteurs aérien et qui n'arrive pas. Quant à la reprise des voyages, le frein principal demeure le besoin d'aménager intelligemment la quatorzaine imposée aux voyageurs à leur retour. M. Côté assure que les communications avec les divers responsables impliqués dans le dossier sont maintenant très fluides et que l'AAVQ échange avec l'Association des Tour-opérateurs du Québec (ATOQ) sur une base hebdomadaire.
Pas d'aide sectorielle
l'AAVQ planche sur les aides à la profession et, voyant la subvention salariale du Fédéral baisser de mois en mois, elle pousse d'autant plus les démarches pour obtenir une aide sectorielle de la part de Québec.
Malheureusement elle s'est fait servir un '' NON '' par le ministère de l'Économie qui dit craindre que cela ne créée un précédent au sein du commerce de détail. Le ministère fait également valoir que le chiffre d'affaires annuel de 4,5 milliard $ que traitent les agents de voyages resterait le même, qu'il y ait 800 agences ou 400 agences au Québec. Un argument que réfute clairement l'AAVQ mais qui semble bien imparable.
Les efforts de persuasion vont toutefois se poursuivre à assuré le vice-président, Éric Boissonneault, qui voit de nouvelles opportunités se dégager à la lumière des nouvelles mesures de confinement imposées par Québec et des programmes d'aide aux entreprises qui les accompagnent. Il presse les membres de contacter de vive voix leur député provincial et de continuer à insister sur les programmes d'aide.
Quoi qu'il en soit, Moscou Côté est très clair : « Si vous cherchez des solutions ce n'est pas le moment de prendre une hypothèque sur votre maison en pensant que de l'aide sectorielle s'en vient .»
Autre mauvaise nouvelle concernant les permis d'agences et les certificats de conseillers.
Dès le début de la crise l'AAVQ avait demandé que leur reconduction bénéficie d'assouplissements. Mais elle s'est fait servir un NON catégorique par l'OPC, rapporte Aurore Bonvalot, directrice générale de l'AAVQ . '' Cela ne fait pas partie de notre mission '' dit l'OPC.
Concernant l'imposition de la quatorzaine au retour de voyages l'AAVQ préconise plusieurs approches qui permettraient de réduire fortement la durée du confinement. À ce chapitre les dernières annonces du gouvernement Fédéral vont dans le bon sens et sont très encourageantes, rapporte Mme Bonvalot.
Du côté des assurances voyages, les nouvelles sont plutôt bonnes avec les programmes désormais offerts par de nombreux fournisseurs et prestataires. Mais il est important que les agents et conseillers scrutent dans le détail et avec beaucoup d'attention les couvertures offertes, prévient Mme Bonvalot.
Par ailleurs, si l'AAVQ ne voit pas d'objection à ce que les fournisseurs proposent et vendent des assurances alors que le niveau d'alerte voyages est à 3, elle a l'intention de travailler avec les fournisseurs dès que le niveau d'alerte descendra à 2, pour faire en sorte que ceux-ci ne se substituent pas aux agents et conseillers pour la vente d'assurance, une source de revenu importante pour les agences.
Ce bref compte rendu ne rend pas justice à l'engagement perceptible des dirigeants de l'AAVQ qui, rappelons-le, sont eux-mêmes des propriétaires d'agence. Il est fortement recommandé d'aller voir la reprise de cette excellente présentation qui aborde dans le détail des questions urgentes et importantes pour la survie de la profession.
https://www.facebook.com/AssociationAgentsVoyagesQuebec/
Des idées à partager avec l'AAVQ ? : info@aavq.ca