Publicités trompeuses: l'ACTA en total accord avec Option Consommateurs.

L'ACTA a émis hier un communiqué indiquant qu'elle est en" total accord avec la prise de position exprimée mardi par Option consommateurs, qui dénonce les publicités trompeuses de certains transporteurs aériens. "

"L'ACTA dénonce cette pratique depuis quelques années et réclame aussi une législation fédérale qui imposerait, dans l'ensemble du pays, la vérité des prix dans la publicité relative au transport aérien" a expliqué le président et chef de la direction de l'ACTA, M. Marc-André Charlebois.

En effet, poursuit le communiqué, l'ACTA est d'avis qu'une approche nationale est essentielle à la protection de tous les voyageurs canadiens. Cette approche normalisée permettra une saine concurrence entre les différents intervenants de l'industrie (lignes aériennes, voyagistes et agences de voyages), qu'ils opèrent ou non dans un milieu provincial réglementé et qu'ils diffusent ou non des publicités nationales.

La position que l'ACTA a présenté au Comité des mesures en matière de consommation (CMC), en septembre dernier sur la publicité des tarifs est la suivante :

"Les tarifs annoncés par les lignes aériennes devraient représenter le coût global des services qu'elles fournissent, c'est-à-dire la somme que le client doit débourser pour son voyage, qui comprend tous les droits, charges et prélèvements qui sont considérés comme faisant partie intégrante des frais de la ligne aérienne. De plus, un billet aller/retour obligatoire devrait être présenté comme tel plutôt qu'en laissant entendre au consommateur qu'il peut bénéficier du tarif préférentiel annoncé pour un aller simple".

Actuellement, la différence entre le prix affiché et le prix réel peut atteindre 90 % dans certains cas comme le démontrent les tableaux qu'a rendu public Option consommateurs

"Soumis à la réglementation québécoise, les agences de voyages et les grossistes doivent afficher les prix réels, incluant toutes les surcharges alors que les transporteurs aériens n'ont aucune obligation à cet égard. Tous devraient être obligés de faire de même" de conclure M. Charlebois.