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Une étude d'Expedia met en garde que les « travacances » ne sont pas une solution pour pallier la privation de vacances

Le rapport annuel au sujet de la privation de vacances révèle que les Québécois combattent l'épuisement professionnel en se permettant de prendre des congés rémunérés-----



Communiqué d'Expedia

Une étude d'Expedia met en garde que les « travacances » ne sont pas une solution pour pallier la privation de vacances
Expedia publie aujourd'hui son étude annuelle au sujet de la privation de vacances qui révèle que même si les Québécois ont pris un nombre de jours de vacances équivalent à la moyenne mondiale en 2021 (soit 18 jours), une majorité d'entre eux ont l'impression de s'être privés de vacances (53 %) et ressentent plus que jamais un épuisement professionnel (66 %). L'étude 2022 a sondé plus de 14 500 travailleurs adultes dans 16 pays. Elle met en lumière le constat que les conditions de travail flexibles mises en place pendant la pandémie font qu'il peut être plus difficile de décrocher de son travail (43 %), embrouillant ainsi la délimitation entre la vie professionnelle et la vie personnelle.

Bien que de nombreux Québécois ont profité de cette nouvelle flexibilité pour prendre des travacances (voyager tout en faisant du télétravail), la grande majorité ne considère pas qu'il s'agit de vraies vacances (81 %). En outre, même si la plupart des Québécois (70 %) aiment se sentir improductifs pendant leurs vacances, 29 % d'entre eux apportent leur ordinateur portable, et près du quart (21 %) participe souvent à des vidéoconférences.

« Malgré l'opinion presque universelle voulant que prendre des vacances sur une base régulière soit essentiel à notre santé et à notre bien-être, l'étude démontre que les gens éprouvent de la difficulté à se couper complètement de leur travail », a souligné Mary Zajac, directrice des relations publiques pour la marque Expedia. « Ils essaient plutôt de tout faire, soit en consultant leurs courriels depuis le bord de la piscine ou en prenant des appels en dehors de leurs heures de travail. Cette étude nous rappelle que les vacances devraient servir à se reposer, à faire le plein d'énergie et à se concentrer sur les aspects réellement importants de la vie. Après tout, le travail peut attendre. »

2022 s'annonce comme l'année où les Québécois se réapproprient la façon de trouver du bonheur en vacances et se donnent la permission de prendre des congés payés. En effet, les travailleurs adultes du Québec prévoient de prendre en moyenne 21 jours de vacances cette année, et la grande majorité d'entre eux (95 %) admettent l'importance de prendre des vacances périodiques pour leur santé et bien-être. D'ailleurs, 1 Québécois sur 5 a déjà réservé un voyage qu'il attend avec impatience et, selon les habitudes observées en 2021, la plupart d'entre eux ont hâte de voyager, à un point tel qu'ils n'hésiteront pas à s'offrir des surclassements, par exemple une chambre plus grande ou un vol en première classe, à visiter plusieurs destinations au cours d'un même voyage ou à réserver d'autres voyages comme plan de rechange.

Se débarrasser de mauvaises habitudes en voyage

Qu'il s'agisse de renouer avec ses proches ou de réduire les risques d'épuisement professionnel, les recherches mettent constamment en relief les bénéfices de prendre des vacances. Toutefois, certaines mauvaises habitudes empêchent les Québécois de profiter pleinement des expériences enrichissantes qu'ils méritent -- et il est temps de s'en débarrasser.

Ne pas s'imposer de limites : 34 % des Québécois admettent indiquer leur numéro de cellulaire dans leur message d'absence de bureau à l'intention de leurs clients et de leurs collègues, ce qui ouvre la porte aux interruptions pendant le temps qui devrait être consacré au repos. Briser l'habitude de se rendre facilement accessible, dans la mesure du possible, permet de protéger ces précieux moments de vacances.

Renoncer à des journées de vacances : les travailleurs québécois ont pris 18 jours de vacances en 2021, et 32 % d'entre eux ont terminé l'année avec des jours de vacances inutilisés.

Travailler sans s'arrêter : l'année dernière, 33 % des Québécois ont admis se sentir coupable lorsqu'ils ne font pas quelque chose de productif. D'ailleurs, 30 % d'entre eux ont occupé un deuxième emploi pendant leurs congés. De plus, l'année dernière, les Québécois ont utilisé en moyenne environ trois de leurs jours de vacances pour prendre soin d'un proche malade, pour aller à un rendez-vous chez le médecin ou pour faire des courses.

Demander la permission de prendre des vacances : 36 % des Québécois se sentent coupables à l'idée que leurs collègues doivent prendre la relève pendant leur absence, et près de 30 % se sentent obligés de s'excuser ou de s'expliquer lorsqu'ils prennent des vacances, bien que la plupart d'entre eux (73 %) confirment que leurs collègues sont favorables à ce qu'ils prennent des vacances.

Pour obtenir plus des conseils sur les façons de profiter pleinement de chaque voyage et de chaque découverte partout dans le monde, jetez un coup d'œil au rapport 2022 complet au sujet de la privation de vacances sur le blogue d'Expedia.

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À propos de l'étude au sujet de la privation de vacances
Expedia a commandé sa première étude au sujet de la privation de vacances (Vacation Deprivation report) en 2000 afin d'examiner la conciliation entre le travail et la vie personnelle des gens de partout sur la planète. Cette étude annuelle en est à sa 22e année et elle a été menée en ligne auprès de 14 544 répondants en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Europe et dans la région de l'Asie-Pacifique. Elle a été réalisée du 14 décembre au 30 décembre 2021 au nom d'Expedia par Northstar Research Partners, une firme internationale de recherche stratégique. Les réponses ont été recueillies auprès d'un groupe amalgamé des meilleurs panels. En tenant compte de la marge d'erreur de la moyenne mondiale, une différence de 1 % est significative avec un degré de confiance de 90 %.

Mercredi 23 Février 2022 - 11:13






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